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CONSEIL GOUVERNEMENTAL de l'ÉTAT de SAVOIE

 

21 janvier 2018 - CSR-Annecy - Th. Bécourt

 Etat d'urgence, Normalisation

et la destruction de l'intelligence.

Sénat 2013 - Audition de Thierry Bécourt, de la Coordination des associations de particuliers pour la liberté de Conscience

Intervention rencontre Gilets Jaunes

Place des Nation ONU Genève 31 août 2019

Thierry Bécourt à l'OSCE, Varsovie, 1er octobre 2010

       Pour plus d'infos : rendez-vous sur www.coordiap.com

     

 Hommage à la lucidité de Keny Arkana

à écouter sans modération

https://www.investigaction.net/fr

DOCUMENTS pour RESISTER

Bankster vol sans soupcon
1,3 Mo
BANKSTER_Vol_sans_soupcon.pdf
Message au peuple de france la derniere chance
7 Mo
message_au_peuple_de_france_la_derniere_chance.pdf

Message au peuple Français


BANKSTER

Vol au dessus de tout soupçon

 

                            janvier 2016 -  Coup d’Etat silencieux des partis politiques Français… VICHY le retour...

Le 16 Juin 1940, un nouveau gouvernement est formé à Bordeaux par le Maréchal Pétain. C’est la naissance du Régime de Vichy.

un régime autoritaire et totalitaire, une seule personne à les pleins pouvoirs. Il est assuré par une politique intérieure qui est « la Révolution Nationale », une nouvelle constitution a été nommée ayant pour devise regroupée sous la triade «Travail, Famille, Patrie » qui remplace l’ancienne devise sous la triade « Liberté, Egalité, Fraternité » et une politique extérieure « la Collaboration », avec l’Armistice signée avec l’Allemagne, et plusieurs sortes de collaboration (administrative, politique, économique, militaire et idéologique). Ce régime se termine le 6 Juin 1944, au débarquement des alliés en Normandie. La collaboration sera punie en conséquence. 

            La France prévient officiellement qu’elle ne respectera peut-être pas les droits de l’Homme - 24 nov. 2015

OCTOBRE 2017 - L'Etat d'Urgence entre dans la Loi !

                   http://www.bastamag.net/La-France-previent-qu-elle-risque-d-enfreindre-les-droits-de-l-Homme-Le-France

    DESOBEISSANCE  CIVILE CONTRE TAXATION & REPRESSION

 

Thierry 

BECOURT

74 600 Seynod       

                

 

(06).61.03.28.43

www.ameetconscience.sitew.fr  

becourt.thierry@gmail.com

 

 

 

(1er envoi sans réponse) Mercredi 21 septembre 2016

(second envoi) Mardi 31 janvier 2017 

 

 

A Monsieur le

Président de la République Française

Palais de l’Elysée

55, rue du Faubourg St . Honnoré – 75008   Paris

 

 

 

OBJET : ACTION DE DESOBEISSANCE CIVILE.

 

Devant la Nation Française et ses représentants, ainsi que les Instances internationales dont le HCDH et l’OSCE. Devant l’ONU.

 

AU NOM DE LA DECLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN DE 1789                                                                   

 Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de l'Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d'exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l'Homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous. En conséquence, l'Assemblée Nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l'Être suprême, les droits suivants de l'Homme et du Citoyen.

Art. 1er. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.

Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont : la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.

 

        Au nom de l’art 35 de la Constitution Française de 1793  « QUAND LE GOUVERNEMENT VIOLE LES DROITS DU PEUPLE, L'INSURRECTION EST, POUR LE PEUPLE ET POUR CHAQUE PORTION DU PEUPLE, LE PLUS SACRÉ DES DROITS ET LE PLUS INDISPENSABLE DES DEVOIRS. »

Ne voulant pas être complice, Il est de mon devoir de poser les actes de désobéissance civile et d’insurrection suivants tout en faisant mienne la citation d’Alfred SAUVY : « Un homme qui n’est pas informé est un sujet, un homme informé est un citoyen » 

Le bruit des bottes est moins dangereux que le silence des pantoufles.


Objet 1 : Acte de désobéissance civile face à la pénalisation des petits dépassements de vitesse de moins de 20 km avec tolérance de 5 km ; source d’un désordre à l’Ordre social violant notre Constitution car impossible à respecter ou à défendre.

 

 

Objet 2 : Appel à l’insurrection face à l’Etat et son administration liberticide gérant notre pays par la taxation et la répression, violant également notre Constitution par le rejet du législatif et des Conventions des Droits de l'Humains qu'Il a signé. Egalement condamné dans le dernier rapport d’Amnesty International du 17 janvier 2017. 

 

 

1.-  Constatant que l’imposition d’une tolérance de dépassement de 5 km des limitations de vitesse sur les routes françaises, est à l’évidence hypocrite car impossible à respecter, qu’elle doit par bon sens être relevée à 15 km. (94 % des PV vitesse concernent des dépassements à moins de 20 km)

 

2.- Constatant que cette tolérance hypocritement et volontairement basse n’est qu’un moyen supplémentaire pour faire entrer de l’argent dans les caisses d’une Etat exsangue  (cf la cours des comptes - rapportant 1.7 milliard d’Euros par an) Parce qu'une politique de sécurité routière ne peut être réduite à une répression indifférenciée destinée à encaisser des amendes. Renforçant ainsi la gouvernance arbitraire.


3.-  Constatant que les recours au recouvrement systématique des amendes directement sur compte privé autre que pour les impôts est illégal. Que la ‘force’ et la répression sans la justice n’est que tyrannie. 

 

4.-  Constatant l’effectif croissant des forces de l’ordre ainsi mobilisées pour la surveillance routière, dans le seul but de traquer les dépassements de vitesse au détriment de leur fonction initiale de protection du citoyen. Créant ainsi un corps ‘d’agents verbalisateurs’ devenus ‘percepteurs’ qui plus est ont un quota de PV à remplir pour l’avancement de leur carrière.

 

 5.- Constatant qu’il n’existe aucune possibilité réelle de contester comme le souligne lui-même le Médiateur de la République, contrairement à ce qu’affirme l’Administration. Que de fait nous sommes face à une véritable tyrannie d’Etat utilisant des tribunaux d’exception empêchant tout citoyen d’assumer son droit élémentaire de défense comme stipulé dans la DHDHC.

Parce que le Permis à Points unique en Europe, est inconstitutionnel dans son automaticité et que la perte des points et son annulation a des conséquences personnelles souvent dramatiques et en tout cas économiques et sociales. 

 

6.- Constatant une multiplication scandaleuse des robots flasheurs sur toutes les routes de France et ailleurs profitant en premier lieu aux constructeurs, et au Ministère des Finances. Sachant que ces caméras robotisées nous imposent un système de surveillance digne des meilleurs romans du Big Brother. Que cette robotisation destinée à la répression et la taxation produit une véritable violation des droits élémentaires tels qu’ils sont énoncés dans notre Constitution ainsi que la DUDHC, auxquelles la France est signataire. Qui plus est facteurs de réflexes de soumission dans un règne de l’oppression.

 

Constatant globalement que notre ‘démocratie’ a perdu ses valeurs républicaines et fraternelles au profit d’une démagogie répressive dans tous les domaines, il nous revient en tant que citoyens éclairés de poser cet acte de désobéissance civile pour redonner à notre Pays l’image de la Patrie des Droits de l’Homme que les derniers gouvernements successifs ont bafoué au nom du tout répressif au profit de l’enrichissement d’une minorité financière au pouvoir. Dite minorité qui finance plus ou moins directement la classe politique pour servir ses intérêts.

 

Devant l’impossibilité pour tout citoyen d’être écouté et respecté par l’Etat Français et ses Institutions, l’engagement citoyen devient évident et se doit de prendre la forme de la désobéissance civile et de l’insurrection au nom du respect de notre héritage Constitutionnel.« La désobéissance civile est le dernier recours pour remédier à une situation, après que l’utilisation de moyens légaux se soient révélée inefficace. La désobéissance civile est alors légitime. »

 

J’accuse l’Etat Français de violer la démocratie et de gouverner par les taxes et la répression à la mesure de l’instauration d’un ‘état d’urgence perpétuel’. Violant les droits élémentaires des citoyens et leur interdisant toute contestation par la violence institutionnelle et le mépris.

 

Je refuse de servir comme tous les citoyens de ‘vache à lait’ pour remplir les caisses d’un Etat exsangue et irrespectueux de notre Constitution. Renforçant gravement les inégalités : 8 millions de pauvres en France en perpétuels augmentation et 2.2 millions de millionnaires en 2015.

 

Je refuse de voir les forces de l’Ordre de mon pays servir de percepteurs et rabatteurs d’impôts. Leur place étant bien de protéger la Nation et de nous prémunir des criminels et non de traquer le moindre conducteur pour lui soutirer la dîme… au kilomètre près…

 

Ainsi j’appelle donc :

à un Moratoire national sous forme d’une consultation populaire pour évaluer l’utilité, les intérêts sous-jacents, les risques sociaux et politiques, ainsi que le comportement exagérément répressif  de l’administration Etatique faisant l’objet de cette missive.

Actes répressifs émis par l’Etat Français qui n’hésite pas à violer notre Constitution, à chasser les minorités de convictions depuis des décennies voire à déclarer qu’Il ne suivra plus la DDHC et nous impose un Etat d’Urgence aussi inutile que contre-productif dont la répression routière n’est qu’un des symboles visibles.

 

Par cet acte public, en dans l’attente d’une consultation citoyenne républicaine et démocratique, je refuse donc dorénavent de payer toute amende relative à un excès de vitesse de moins de 20 km.

Je demande également que l’Etat se justifie sur son mode de gouvernement basé sur la taxation et la répression eux même sur la base d’un Etat d’Urgence ayant montré son inutilité et de sa perversité servant en fait à contrôler les citoyens éclairés et alternatifs les faisant passer pour des délinquants.

Je demande le retour de la Démocratie et du respect des Droits Humains, ainsi que de notre Constitution.

Je demande que les citoyens soient enfin entendus.

 

 

 

 

 

 

 

Permettez-moi Monsieur le Président de la République de citer la conclusion du ‘j’accuse’ de Zola, que je me permets de faire mienne ici tant elle correspond à mon ressenti et à la situation actuelle :

 

« C’est volontairement que je m’expose. Quant aux gens que j’accuse, je ne les connais pas, je ne les ai jamais vus, je n’ai contre eux ni rancune ni haine. Ils ne sont pour moi que des entités, des esprits de malfaisance sociale. Et l’acte que j’accomplis ici n’est qu’un moyen révolutionnaire pour hâter l’explosion de la vérité et de la justice.

Je n’ai qu’une passion, celle de la lumière, au nom de l’humanité qui a tant souffert et qui a droit au bonheur. Ma protestation enflammée n’est que le cri de mon âme. Qu’on ose donc me traduire en cour d’assises et que l’enquête ait lieu au grand jour ! J’attends. »    Zola

Veuillez agréer, monsieur le Président, l’
assurance de mon profond respect.

 

                                                           Thierry Bécourt -  Président ONG Droits de l’Homme et Paix

 

« Nuit debout rappelle que les «vérités éternelles» ne s’expriment pas par la puissance ou le nombre, mais dans le courage de l’action parfois et souvent solitaire. »

PS : Suit l’argumentaire sur les 7 constats en annexe ci-dessus que vous trouverez sur mon site :

http://www.ameetconscience.sitew.fr/#Conscience_Liberte.C

 

Courrier adressé à de nombreuses personnalités, Instances Internationales, Associations, Politiques, médias, presse, relayés sur les réseaux, pétitions … (liste sur demande

Appel a moratoire janvier 2017
150 ko
APPEL_a_MORATOIRE_janvier_2017.pdf

ANNEXES  du texte ci-dessus

 

 

ARGUMENTAIRE

DES  DIVERS  CONSTATS

 

 

 Nous vous recommandons en parcourant ces annexes l’écoute du dernier album de Kény Arkana

‘ETAT D’URGENCE’

https://www.youtube.com/watch?v=4mHHieQDZJk&index=2&list=PL_A6Fay0QT26A359H9O3QKUnul43_gL_V

https://www.youtube.com/watch?v=_K9ogpMgDe0&index=3&list=PL_A6Fay0QT26A359H9O3QKUnul43_gL_V


 

Thierry 

BECOURT

74 000   Annecy        

                  

 

(06).61.03.28.43

www.ameetconscience.sitew.fr  

becourt.thierry@gmail.com  

 

 

 

 

 

CONSTAT 1

 

¤ "Pour qu'une vitesse soit respectée", "elle doit être respectable", explique 40 millions d'automobilistes. "Bien loin de récolter des réactions 'antiradaristes', les histoires recueillies (...) sont bien celles d'automobilistes qui ne s'opposent pas frontalement au système mais en dénoncent les excès", selon l'association, qui revendique trois cent vingt mille adhérents.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/04/29/route-grogne-contre-les-radars-pieges_3168006_3224.html#DOC0hJOqBdVuezIm.99

 

¤ Proposition de loi tendant à assurer une plus grande équité dans notre politique de sécurité routière, notamment en matière de retrait des points du permis de conduire

Rapport n° 331 (2008-2009) de Mme Catherine TROENDLE, fait au nom de la commission des lois, déposé le 8 avril 2009 http://www.senat.fr/rap/l08-331/l08-331_mono.html

 Un premier argument avancé par la proposition de loi serait que de nombreux permis invalidés le seraient par une succession de petits excès de vitesse. Cette répression serait excessive compte tenu de la dangerosité réelle de ces dépassements, d'un côté, et des conséquences sociales et économiques d'un retrait de permis, d'autre part.

La mise en œuvre de la politique de sécurité routière en 2002-2003 s'est immédiatement traduite par une hausse exponentielle des retraits de points et, par voie de conséquence, des permis invalidés. Entre 2002 et 2007, le nombre total de points retirés chaque année est passé de 3,1 millions à 9,5 millions. Dans le même temps, le nombre de permis invalidés chaque année a été multiplié par six, passant de 13.601 à 88.698.

Si cette tendance à la hausse se poursuivait, le système mis en place en 2003 ne serait pas soutenable.

En outre, ces excès de vitesse donnent lieu de plein droit au retrait d'un point.

La législation ne fait donc aucune distinction entre un excès de vitesse de 19 km/h et un d'1 km/h.

Le présent article introduirait donc une différenciation entre, d'une part, les excès de vitesse compris entre 1 km/h et 4 km/h et, d'autre part, ceux compris entre 5 et 19 km/h. Les premiers ne seraient plus sanctionnés que d'une amende.

Votre rapporteur comprend les motivations de l'auteur de la proposition de loi. Un excès de vitesse de 4 km/h n'est pas aussi dangereux qu'un dépassement de 19km/h, en particulier en ville. En outre, le facteur humain fait qu'il est impossible de maintenir constamment sa vitesse à 50 km/h. Le revêtement ou la déclivité de la chaussée suffisent à faire varier très légèrement la vitesse d'un véhicule. Pour reprendre l'expression de l'exposé des motifs de la proposition de loi, les contrevenants qui commettent ces petits excès de vitesse ne sont « ni des délinquants, ni des dangers publics ».

MAIS QUI SOULÈVENT À JUSTE TITRE LA QUESTION DE L'ÉGALITÉ DEVANT LA LOI ET DES LIMITES DE LA RÉPRESSION

 

¤ Exemple de pétitions circulant sur Internet :  LES PV ABUSIFS ET LES CONSÉQUENCES DU PERMIS DE CONDUIRE A POINTS

 

> La création de nouveaux radars mobiles  annoncée la semaine dernière est la répression de trop imposée aux conducteurs français, prétendument pour assurer leur sécurité. Les moyens mis en œuvre et les contestations devenues quasi-impossibles permettent à quiconque ayant un peu de jugeotte de constater que notre gouvernement a bien compris que les conducteurs étaient une manne pour les finances publiques... Quitte à les plumer de façon parfaitement malhonnête au détriment même de la sécurité qu'ils entendent améliorer. Puisque notre gouvernement tient tant à nous prendre pour des imbéciles, je propose que nous abondions dans leur sens en appelant au boycott.

 

> Par ma signature je manifeste mon exaspération vis-à-vis d'un système qui prend les automobilistes en otage sous de faux prétextes, en utilisant des méthodes quasi-mafieuses, alors que la contestation n'est plus envisageable. Je demande au gouvernement de concentrer ses efforts sur les vrais problèmes de la route, à savoir une meilleure formation des conducteurs, une application stricte et nécessaire des règles les plus élémentaires de conduite (clignotants, pas de consommation d'alcool ou de drogues, distances de sécurité,...)... Même si ça ne permet plus de ponctionner sauvagement le citoyen français qui a encore les moyens de se permettre de conduire. Et face à cette pression unilatérale et débilitante, je décide à mon tour de jouer la carte de l'oppression en déclarant ce jour m'engager

 

> Le nombre de procès-verbaux pour infractions au Code de la Route se multiplie et va s'aggraver de façon exponentielle avec l'entrée en lice des nouveaux radars embarqués type ETM et l'explosion des procès-verbaux électroniques relevés "au vol" sans interception du conducteur ni même d'information laissée sur le véhicule pour ceux de stationnement. Si un certain nombre de ces PV est justifié, beaucoup sont abusifs, souvent illégaux, c'est-à-dire dépourvus de force probante quand ils ne sont pas carrément loufoques sans autre but que "de faire du fric". Le MOUVEMENT POUR UN PERMIS SANS POINTS appelle les conducteurs à signer massivement cette pétition contre la prolifération des PV abusifs, véritable impôt complémentaire, et les conséquences dramatiques de la suppression des points et de l'annulation des permis.

 

 

CONSTAT 2

¤ La Cour des comptes a publié son dernier rapport sur le rendement budgétaire des radars, avec des chiffres qui tendent à se stabiliser.  

612 millions d'euros : c'est la somme récoltée par l'Etat en 2014 grâce aux radars automatiques, selon le dernier rapport de la Cour des comptes sur le rendement budgétaire des radars, révélé vendredi par Les Echos

"Elles ont progressé de 6 %, à 612 millions d’euros. Cette augmentation s’explique essentiellement par une amélioration du taux de disponibilité des radars, de 87 % à 92 %", précise le journal. Le nombre de radars en état de marche était en effet plus faible en 2013 à cause d'un changement du prestataire chargé de l'entretien des appareils. 

Les recettes pour l'Etat restent tout de même conséquentes. L'entretien du parc ayant coûté en moyenne 220 millions d'euros l'année dernière, le solde a atteint 392 millions d'euros. 

 

¤ Les radars automatiques ont rapporté 580 millions d’euros dans les caisses de l’ Etat en 2013, et devraient encore rapporter 650 millions d’euros en 2014 ( voir Le vrai coût des radars). 64 % des Français considèrent que les radars automatiques sont des « pompes à fric » et qu’ils ne servent qu’à remplir les caisses de l’ Etat, d’après un sondage Harris Interactive ( voir aussi Radars : un jackpot pour l’État).

 

¤ Vous ne connaissez pas l’ANTAI ? Pourtant, c’est grâce à leur travail décisif que vous pourrez recevoir, joie, bonheur et ponction monétaire, vos amendes et autres contredanses automatiques à la suite d’infractions routières vous plaçant immédiatement dans la catégorie des dangers publics ! Et pendant l’année 2015,l’ANTAI a battu son précédent record en émettant 13,31 millions de contraventions (au lieu de plus de 12 millions en 2014). Youpi, non ?

l'association 40 Millions d'automobilistes a donné la parole aux conducteurs pour qu'ils témoignent des aberrations rencontrées sur la route liées à des installations d'appareils contestables

Installés sur une portion où la vitesse est soudain réduite sur quelques mètres seulement, ou encore cachés, ou bien mis en place au pied d'une descente, ou juste à l'entrée de l'agglomération, ils sont considérés comme de véritables pièges. Et donc de véritables «pompes à fric», selon la formule désormais largement répandue.

En 2012, les 4 047 radars mobiles ont flashé plus de 21 millions de fois et ont rapporté 730 millions d'euros
En savoir plus sur
http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/04/29/route-grogne-contre-les-radars-pieges_3168006_3224.html#DOC0hJOqBdVuezIm.99

 

Pour lui, cette nouvelle gestion vise à transformer les radars mobiles en"machines à flash et à cash pour l'Etat. La société privée va devoir flasher beaucoup pour conserver ses contrats, cela paraît évident  (...) Lorsque vous avez plusieurs sociétés mises en concurrence en France, c'est celle qui obtient les meilleurs chiffres qui remporte les marchés ", assure Pierre Chasseray.

 

¤ Plus de doute, les radars automatiques ne sont bien que des tirelires : les intéressantes conclusions de l'Insee quand on sait lire entre les lignes

Une enquête de l'INSEE a mesuré l'impact sur la mortalité de l'implantation des radars automatiques. A la clef : un bilan particulièrement embarrassant pour les partisans acharnés de ce type de répression.


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http://www.atlantico.fr/decryptage/plus-doute-radars-automatiques-ne-sont-bien-que-tirelires-interessantes-conclusions-insee-quand-on-sait-lire-entre-lignes-h16-921644.html#zeZhlYeW1UojtTJJ.99

 

Cela fait maintenant plus de dix ans que le premier radar automatique a été installé, et que leur multiplication a permis de fières rentrées financières pour un État exsangue, avec l’excuse passe-partout de la sécurité routière. Cependant, à mesure que les années passent, le bilan, au-delà du financier, laisse de plus en plus perplexe.

l’association "40 Millions d’Automobilistes" revenait d’ailleurs récemment, via un article de Contrepoints, sur ce bilan, pour constater essentiellement que depuis leur installation, les radars automatiques apparaissent surtout comme une manne financière formidable (4,2 milliards d’euros depuis 2003), et si les Français étaient majoritairement pour ce genre de système à son introduction (favorables à 66%), progressivement, l’opinion publique s’est donc inversée puisqu’ils sont aujourd’hui opposés à 80% à la poursuite de ce genre de politique répressive.

L’article, écrit en octobre, se posait la question assez légitime de savoir si ces radars sauvaient effectivement des vies ; à vrai dire, à regarder la localisation de ces radars, et à la comparer avec celle des principales zones d’accidents de la route, le doute fait plus que s’installer sur l’objectif sécuritaire de ces engins. En outre, il notait que d’autres pays (comme l’Angleterre) avaient fait le trajet inverse en matière d’équipement de sécurité, en ne mettant pas ou en enlevant les radars automatiques, sans constater une immédiate augmentation de la mortalité.

Et voilà que ce début décembre apporte une réponse aux questions soulevées. En effet, une enquête que l’INSEE vient de publier montre, avec toute la délicatesse, la diplomatie et la subtilité rhétorique nécessaire à un sujet ô combien sensible, que les radars automatiques ne sont vraiment pas la panacée en matière de sécurité, et que s’ils permettent effectivement de diminuer un peu le nombre de morts sur la route lors de leur installation, ils n’ont qu’un impact extrêmement limité voir nul sur le long terme. Pour Sébastien Roux et Philippe Zamora, les auteurs, "L’installation des radars fixes dans les communes de moins de 6 000 habitants aurait évité, en extrapolant sur la période de 2003 à 2011, environ 740 décès, 2 750 blessés graves et 2 230 accidents graves."

Ce qui revient à dire que ces radars auraient hypothétiquement évité moins d’une centaine de morts par an. Zut alors, voilà qui ne va pas du tout dans le sens officiel. Pire, il semble que la baisse de mortalité soit très grandement due à d’autres facteurs comme l’amélioration assez sensible du parc automobile sur la même période, des sécurités passives sur les voitures (airbags, électronique de correction de trajectoire, petits couinements pour obliger le conducteur et le passager à porter sa ceinture, infrastructure routière en bien meilleur état).

Autrement dit, on rejoint ici tant les associations d’automobilistes que celles des contribuables et les observations quotidiennes des usagers de la route, qu’ils soient professionnels ou non : la sécurité routière est essentiellement devenue en France une excuse médiatique avouable pour tout un champ d’expérimentation taxatoire plus ou moins violent, mais dont la finalité affichée (la sécurité) n’est en rien en rapport avec les buts officieux (remplir les caisses de l’État).

 

Il est d’ailleurs intéressant de constater qu’à la suite de cette étude réalisée par un service de l’État et donc difficilement accusable de biais idéologique évident, il n’y a eu aucune réaction de la Sécurité Routière Officielle de l’État Qui Veut Votre Bien De Force. Et c’est logique : les chiffres sont connus, les observations de bon sens aussi ; la diminution du nombre de morts depuis 2003 sur les routes françaises ne laisse aucun doute et l’introduction des radars après 2003 n’a en rien modifié la tendance générale. Lorsqu’on regarde les chiffres, la période avant et la période après l’introduction des radars, l’impact de ces derniers est pour le moins délicat à évaluer.

La réaction de plus en plus adverse des automobilistes tient d’ailleurs pour grande partie dans l’aspect arbitraire des sanctions qu’administrent mécaniquement ces engins, et ce d’autant plus, justement, qu’ils n’obéissent pas du tout à des impératifs de sécurité ; ce décalage est d’ailleurs visible lorsqu’on demande aux flashés s’ils estimaient respecter la limitation ou non : 61% le croyaient en effet, ce qui montre deux choses : a/ la vitesse jugée confortable par l’automobiliste sur le tronçon de route couvert par le radar n’est pas celle qui est imposée par la limite officielle, arbitraire, et b/ l’objectif pédagogique et sécuritaire de ces appareils n’est absolument pas rempli puisque c’est surtout l’incompréhension qui domine.

À ce décalage, il faut ajouter que, côté autorités, l’argent rentrant moins bien qu’escompté, de nouveaux moyens se mettent en place, comme en témoigne l’apparition de radars embarqués, dont l’utilisation sera d’autant plus facilitée que les limitations de vitesse changent constamment sur le réseau routier, soit d’un tronçon à un autre sans explication réellement valable, soit dans le temps avec des modifications (très généralement à la baisse) dont les usagers ne seront avertis que… trop tard, par voie d’amende.

Une sur-focalisation sur la vitesse comme cause des accidents, ce qui fait passer les autres raisons de mortalité en arrière-plan alors que ce sont sur ces causes qu’il faudrait agir en priorité, comme la perte de vigilance, l’endormissement ou l’alcoolémie.

Cette étude INSEE, on le comprend, est déjà fort décriée : elle a levé le lièvre que tout le monde soupçonnait et montre, une fois encore, que les pouvoirs publics considèrent avant tout les automobilistes comme des sources de revenus avant de considérer qu’il s’agit d’électeurs en déplacement. Si c’est pratique pour les finances d’un pays exsangue, c’est sur le long terme politiquement dangereux.

La multiplication actuelle des destructions de radars prouve à qui en doutait encore que cette situation de répression ridicule ne pourra pas durer très longtemps.

Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/plus-doute-radars-automatiques-ne-sont-bien-que-tirelires-interessantes-conclusions-insee-quand-on-sait-lire-entre-lignes-h16-921644.html#zeZhlYeW1UojtTJJ.99

 

 

¤ Radars tronçons, éthylotests... La sécurité routière en fait-elle trop? Denis Boulard, auteur de « Radar Business à qui profitent les radars », a répondu à vos questions.

blutch : Pouvons-nous comparer la carte des radars en France, avec celle des routes et carrefours accidentogènes? Comment le lieu d'implantation d'un nouveau radar est-il choisi? En effet, nous avons souvent l'impression que les radars ne sont pas "là où ils devraient être". Est-ce une simple impression?

Denis Boulard: Une enquête d'Auto Plus de 2010 - jamais contredite par les pouvoirs publics - répond à cette juste interrogation: 66% des radars ne sont pas placés en zone dite accidentogène. Et deux chiffres l'illustrent: on trouve un radar en moyenne tous les 1000 kilomètres sur les routes secondaires - là où l'on trouve 85% des victimes - quand on en trouve un tous les 40 kilomètres sur autoroute - où l'on trouve 5% des victimes... Votre impression est donc juste!  

sil : Est-il vrai que le taux de mortalité sur la route est plus fort la ou les infrastructures routières sont les moins développées?

 

Je le confesse: je ne connais pas par coeur toutes les statistiques de la Sécurité routière! En revanche, quelques données sont claires: les accidents ont d'abord lieu sur les routes secondaires et les budgets de celles-ci ne cessent de diminuer... pour arriver l'an dernier à une enveloppe de quelques 200 millions d'euros. C'est à dire exactement ce que coûtent entretien et installation des radars.  

Se mord la queue: Vous dites que les radars sont installés sur les autoroutes - qui sont pourtant les voies les moins meurtrières de France - par souci économique. Mais n'est-ce justement pas parce qu'il y a des radars sur les autoroutes que le nombre de morts y est moindre? Merci de votre réponse!

Ah! La fameuse question de la poule et de l'oeuf! Plus sérieusement, les radars ont un résultat incontestable, c'est à dire chiffré: la vitesse moyenne de circulation sur les routes a diminué en dix ans de 10 kilomètres/heure. Pour le reste... on ne peut que regretter, me semble t-il, les discours caricaturaux sur le CSA (le Contrôle Sanction Automatisé) et les idées toutes faites sur cette question! Quant aux autoroutes, c'est à dire votre question: l'apparition des radars conduit de plus en plus de gens à s'installer bien à l'abri derrière leur régulateur de vitesse... et ils s'y endorment! La vitesse ne représente plus "que" 10% des gens concernés sur autoroutes... 

SobreToujours : L'éthylotest obligatoire n'est-il pas une façon de considérer l'automobiliste comme un présumé coupable? La prochaine étape sera-t-elle une détecteur de drogue obligatoire?

Désolé, mais je suis incapable de répondre à cette question! J'ai travaillé neuf mois sur les radars. Je ne prétend pas tout connaître des nombreuses, très nombreuses, questions de sécurité routière! Ce qui est certain, c'est que la répression prend clairement la pas sur la prévention en la matière. Tout simplement parce que c'est immédiatemment visible pour le grand public... et donc immédiatemment profitable aux politiques!  

sil : Est-il réaliste de réduire la mortalité sur la route avec les radars automatiques sachant que 70% des accidents mortels ont lieu en rase campagne? Comment lutter autrement contre la mortalité?

Nous touchons là le fond du problème! La prévention est délaissée mais elle est pourtant la seule qui permettrait, notamment en donnant leur permis à des gens qui savent conduire - et non pour répondre à des quotas! - de diminuer la mortalité. Mais voilà, là encore, nous nous écartons du "politiquement efficace" à court terme. C'est regrettable. Mais c'est ainsi. La preuve? Même les pistes de la Prévention routière sur lesquelles se formaient jadis les enfants en leur apprenant les panneaux et en étant encadrés par des policiers ferment... 

Etude: Que pensez-vous de l'étude selon laquelle 1 automobilistes sur 3 aurait un comportement dangereux au volant?...

Là encore, nous revenons à cette question de fond de la formation déjà évoquée! Soyons clairs: oui, les gens qui téléphonent au volant, ceux qui regardent leur GPS ou ceux qui ne quittent pas des yeux leuravertisseur de radars - pardon, leur assistant d'aide à la conduite! -, sans même parler de ceux qui ont eu leur permis à "l'ancienneté" ne sont pas des conducteurs attentifs! Mais corriger ces problèmes là est long... cher... et peu visible! 

Levaubien : Ne pensez-vous pas que Chantal Perrichon de la Ligue contre la violence routière est contre-productive avec ses propos outranciers et la stigmatisation systématique des conducteurs?

Après neuf mois d'enquête, je suis convaincu d'une chose: les outrances sont dommageables à la sécurité routière qui est et reste une belle cause! Quand je parle d'outrances, je pense à ceux qui nous expliquent la main sur le coeur que les radars sauvent des vies, ce qui reste à démontrer. Mais je pense également à ceux qui nous assurent la main sur le champignon que les radars ne servent qu'à racketter les conducteurs, alors qu'en l'état le CSA ne sera plus rentable dès 2017! Oui, ce qui est outrancier est contre productif. Et c'est dommage, parce que la sécurité routière mérite bien mieux que cela... 

Responsable : Plutôt que de verbaliser systématiquement de bons conducteurs pour un dépassement de vitesse de 5 ou 10, ne vaudrait il pas mieux s'occuper activement des conducteurs irresponsables qui brûlent les feux rouges, roulent a toute allure la nuit, causent des accidents avec victimes? Comment peut on sereinement conduire en étant tout le temps coller aux panneaux, sans aucune marge de manoeuvre pour dépasser rapidement un noeud dangereux sur autoroute par exemple? Comment garder une vitesse appropriée sur une autoroute qui passe sans cesse de 110 à 130 kms/h, même avec la meilleure volonté du monde c'est impossible sur 400 kms ...Comment peut on garder une vitesse de 90 kms/heure sur une autoroute quand on est fatigué par exemple et qu'un poids lourd nous menace à l'arrière pour qu'on aille plus vite car il ne veut pas nous dépasser? ...Autant de comportements dangereux qui eux devraient être sanctionnés...faire appel à la responsabilité de l'individu n'est-ce pas aussi le rôle d'un Etat digne de ce nom?

La question de la responsabilité du conducteur mérite effectivement d'être posée! Elle renvoie directement à la formation des conducteurs... mais plus concrètement, il est très délicat de mettre en place des règles valables pour tous. En effet, comment, par exemple, comparer un jeune conducteur avec un conducteur d'expérience?! La route est "vivante": chacun doit être capable d'adapter sa conduite en fonction de la situation, et je parle là de météo, de circulation ou encore de son propre état de fatigue! Le CSA a cela de dommageable: il n'a rien d'humain. Est incapable d'être intelligent. C'est aussi ce qui fait sa force... mais il est bien loin des résultats qu'obtiendrait une police de route dédiée. Mais la mise en place de celle-ci est chère...  

Poupi : Si vous étiez président dès demain, quelles sont les trois premières mesures que vous prendriez pour la sécurité routière et les automobilistes?

Mais je ne suis pas politique et encore moins candidat à des fonctions électives! Je ne suis que journaliste. Faisant de mon mieux mon travail d'enquête afin d'éclairer mes concitoyens. Désolé... Maintenant, pour répondre le moins mal possible à votre question, je crois que la sécurité routière mériterait d'être mieux traitée par les politiques. Cela passe par la formation - je sais, je radote -, qui devrait d'abord permettre aux uns et aux autres - chauffeurs routiers, conducteurs, motards, cyclistes, etc - de mieux se connaître et mieux se comprendre. Mais je suis sans doute un utopiste... définitivement pas un politique! 

conducteur92 : Bonjour, ma question est simple: le principe des radars existe t'il dans les autres pays européens (voitures banalisées ou radar le long de la route)? Y sont-ils plus ou moins fréquents qu'en France (radar pour 100 km de route par exemple)?

Oui, les radars existent ailleurs. De façon plus ou moins proche des notres... mais en Grande-Bretagne - le modèle que la France a suivi...- ils ne sont plus renouvelés, par exemple. Un ministre expliquant même qu'ils coûtent trop cher à l'économie en empêchant les camions de circuler ! De même, aux Etats-Unis, ils sont en cours de démontage. En revanche, en Italie, ils sont en plein développement... 


 

 

 

CONSTAT 3

PV: coup de gueule du médiateur ! 

Publié le 28 février 2011 - Le Parisien

RECOUVREMENT ILLEGAL !


« Un pavé dans la mare »

Plus grave : un arrêt de la Cour de cassation, daté du 12 mai 2004, interdit le recours à une technique très prisée par le fisc à l'encontre des mauvais payeurs : l'avis à tiers détenteur, qui permet de saisir les comptes ou de prélever directement sur le salaire après une condamnation. « Ce type de recouvrement n'est légal que pour ceux qui ne paient pas leurs impôts et non pour les amendes pénales, explique Serge Petit, le magistrat qui a épluché le dossier pour le médiateur. Le Trésor public a fait un amalgame entre ces deux textes. Mais les conséquences peuvent être dramatiques : comptes et salaires bloqués pour une amende originale de quelques dizaines d'euros ! » Le coup de gueule du médiateur contre le zèle administratif en fait un allié inespéré des spécialistes du droit routier. 

http://www.defenseurdesdroits.fr/sites/default/files/atoms/files/mr_li_20060201_15.pdf

 

 

CONSTAT 5

PV: coup de gueule du médiateur ! 

Publié le 28 février 2011 - Le Parisien

IMPOSSIBILITE DE CONTESTER

Avez vous déjà tenté, en toute bonne foi, de contester un PV de stationnement ? Jean-Paul Delevoye, médiateur de la République nommé en avril dernier, ne s'était visiblement jamais lancé dans l'aventure. Mais, après quelques mois passés à tenter de résoudre les litiges entre les citoyens et leur administration, il ne décolère pas. « Je veux pousser un grand coup de gueule contre un système de recouvrement des amendes trop compliqué, pas assez juste et même illégal dans certains cas », accuse-t-il dans notre journal.


La liste des griefs, découverts à la lecture de la centaine de lettres d'administrés en colère reçues par ses services, est si longue qu'elle a de quoi faire tousser : impossibilité de protester une fois l'amende payée, aucun recours contre les PV caniveaux, ces amendes qui s'envolent du pare-brise et que l'on voit arriver majorées dans sa boîte aux lettres, ou encore mauvaise application des textes par des tribunaux de police. Ainsi, quand un contrevenant adresse une contestation, ses arguments, même légitimes et motivés, ne sont pas examinés et, au mépris de la loi, il obtient le plus souvent comme seule réponse un courrier le sommant de payer. « C'est surtout fréquent dans les tribunaux surchargés par les procédures, comme à Paris, explique l'ancien ministre de la Fonction publique. Un arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme a pourtant consacré le droit pour chaque contrevenant à ce que sa cause soit contradictoirement entendue par un tribunal. » 

LE REJET ILLÉGAL DES RÉCLAMATIONS PAR LES OFFICIERS DU MINISTÈRE PUBLIC À cette limitation fondamentale apportée à l’accès au juge, vient s’ajouter la pratique illégale de certains officiers du ministère public (OMP) qui statuent directement sur le bien-fondé des réclamations qui leur sont adressées, au lieu de les adresser à la juridiction compétente. L’OMPdélivre alors, sans avertir préalablement le contrevenant du rejet de sa réclamation,un titre exécutoire. La Cour de Strasbourg considère que cette pratique constitue «une violation des droits de la défense et une restriction illicite du droit d’accéder à un tribunal»(1).Pour la Cour européenne, une telle pratique est contraire aux stipulations de l’article 6-§1 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales qui prévoit un «droit à un recours effectif»


Le médiateur de la République dénonce le système de contestation des PV

http://blog.radars-auto.com/index.php?post/2007/02/12/22-le-mediateur-de-la-republique-denonce-le-systeme-de-contestation-des-pv

 



Non-respect de la loi, lorsque la contestation des amendes reste «mission impossible»

Si l'on ne peut qu'encourager les efforts entrepris en matière de contrôle de vitesse sur les routes, certains dysfonctionnements qui affectent le traitement des amendes et les droits de recours, doivent être soulignés. Dans les six premiers mois de lannée 2006, 6,7 millions de points ont été retirés. Chaque année, quelque 9 millions de contraventions donnent lieu à des milliers de contestations. Bien que le pourcentage d'erreurs reste très limité,l'administration doit faire face à un contentieux de masse. Mais complexité et opacité des procédures de contestation des contraventions débouchent sur de sérieux dysfonctionnements.

En effet,la procédure actuelle vise également à dissuader les contrevenants d'exercer un recours en imposant une très forte majoration en cas de non-paiement dans un délai de quarante-cinq jours. Elle restreint ainsi les possibilités de contestation devant le juge en énonçant le principe selon lequel le paiement de l'amende éteint l'action publique, mais équivaut aussi à une reconnaissance de l'infraction. Dans les cas les plus graves, la recevabilité de la réclamation est soumise à l'obligation préalable de consigner le montant de l'amende réclamée. À ces limitations à l'accès au juge prévues par les textes vient s'ajouter la pratique illégale suivie par les officiers du ministère public (OMP), qui consiste à statuer directement sur le bien-fondé des réclamations qui leur sont adressées, sans les soumettre à la juridiction compétente.


Le nécessaire renforcement de la répression des infractions au Code de la route implique une réflexion du système de contestation des contraventions. Au vu des nombreuses réclamations qui lui sont adressées, le Médiateur de la République a donc émis, en janvier 2006, une proposition visant à améliorer la mise en œuvre du droit à un recours effectif au juge,en matière de contestation des contraventions au Code de la route. Ce recours au juge doit se traduire par la saisine, par l'OMP, de la juridiction de proximité qui statuera, soit selon la procédure sans audience de l'ordonnance pénale, soit en formation de jugement. Le Médiateur de la République a par ailleurs demandé la mise en place dun groupe de travail piloté par le ministère de la Justice. Par lettre en date du 28 février 2006, le ministère de l'Intérieur a émis un avis favorable pour la constitution de ce groupe. Une circulaire du ministère de la Justice du 7 avril 2006 a rappelé aux OMP l'exacte étendue de leurs prérogatives.

Soulignons enfin que les très nombreux cas traités par les délégués du Médiateur de la République ont mis en évidence les conséquences d'une amende classée sans suite. Celles-ci peuvent être importantes pour les personnes disposant de faibles ressources. En effet, si la trésorerie rembourse le montant de l'amende indûment prélevée suite à une opposition administrative, les frais occasionnés par cette procédure, soit près de 90 euros, restent partiellement à la charge de l'usager qui doit essayer d'en obtenir le remboursement par sa banque ou par le Trésor public.

Amendes : les textes laissent place à des pratiques illégales

Les délégués du Médiateur de la République comme le secteur d'instruction des réclamations au siège de l'Institution constate que le traitement des amendes demeure vraiment un sujet d'insatisfaction. Nombre de contrevenants «flashés» par un radar automatique lors d'un excès de vitesse se voient réclamer une amende forfaitaire d'emblée majorée, sans parfois avoir été informés d'une demande de paiement de cette amende forfaitaire, ni obtenir le cliché prouvant l'infraction, ni même parfois la copie du procès-verbal établi à leur encontre !

Réserve faite des cas où la bonne foi des contrevenants n'apparaît pas évidente et de ceux où la carte grise n'a pas été mise à jour, il reste que trop souvent des réclamants sont contraints de s'adresser au Médiateur de la République après avoir vainement sollicité à deux ou trois reprises et par lettre recommandée la preuve la plus élémentaire de la réalité de l'infraction. Entre-temps, ils auront dû formuler une contestation avec consignation qui, faute d'éléments tangibles, sera rejetée en toute illégalité par l'OMP. En effet, celui-ci est fonctionnaire de police et non pas magistrat. Il n'a pas qualité pour prononcer une sanction pénale.

De plus, la contestation étant rejetée, la consignation sera alors considérée comme le «paiement» de la contravention. Ce fait d'ailleurs est parfois illégalement opposé aux contrevenants pour supprimer toute possibilité de contester ultérieurement l'amende. Or,l'obtention de la photo est d'autant plus nécessaire que des fraudeurs n'hésitent pas à usurper des numéros d'immatriculation de plaques minéralogiques. Ce qui expose les véritables propriétaires à de lourdes amendes et à des retraits de points. En effet,la rédaction de l'article L 223-1 du Code de la route est telle que la réalité d'une infraction entraînant retrait de points est établie non pas seulement par le paiement de l'amende forfaitaire, mais plus encore par la seule «émission du titre exécutoire de l'amende forfaitaire majorée». Il ne reste que la contestation de l'amende forfaitaire majorée qui, d'après les textes, est censée entraîner l'annulation du titre exécutoire et l'examen de l'affaire par le tribunal.


Recouvrement forcé abusif

En décembre 2004, le Médiateur de la République avait attiré l'attention des comptables publics sur la nécessité de mettre fin à la procédure de l'avis à tiers détenteur pour le recouvrement des contraventions de police. Proposition qui avait été entendue puisque le ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie avait remplacé la procédure de l'avis à tiers détenteur par celle de l'opposition administrative pour les amendes. Constatant que certaines agences d'établissements financiers bloquent l'intégralité des comptes bancaires des contrevenants, et non la seule somme correspondant au montant de l'amende comme la loi le prévoit, le Médiateur de la République a, en juin 2005, fait plusieurs propositions concernant les frais bancaires et le recouvrement forcé des créances du Trésor public.

La première proposition vise à engager les établissements financiers à limiter le montant des frais qu'ils prélèvent lors de l'exécution des actes de poursuites administratives. En l'état des pratiques, il apparaît que les commissions prélevées par les banques à l'occasion d'un acte de poursuites administratives sont d'un montant dénué de tout lien avec celui de la créance du Trésor en cause. Ces frais, fixes et non-proportionnels, peuvent s'échelonner de 47 euros à près de 120 euros. En raison d'avis divergents des différents acteurs, cette question d'une limitation des frais prélevés par les banques reste d'actualité.

Par ailleurs, la saisie simultanée par le comptable public qui en a la faculté mais non l'obligation de l'ensemble des établissements détenant un compte pour un même débiteur peut aboutir, pour les usagers, à des frais injustifiés. Le Médiateur de la République a donc proposé également une notification successive, et non plus simultanée, pour les créances d'un faible montant, afin de prévenir les effets pervers des notifications simultanées. Sur ce point, un courriel a été envoyé à tous les comptables publics leur donnant pour instruction de saisir d'abord le compte bancaire ouvert à la date la plus récente (l'information leur est accessible à partir du fichier Ficoba - fichier des comptes bancaires et assimilés). D'autre part, même si le logiciel informatique de gestion des poursuites a été programmé pour la notification d'un seul compte, il n'en reste pas moins que les comptables publics gardent la possibilité de demander manuellement une notification sur «tous» les comptes.



L'intégralité du rapport est à consulter sur le site du Médiateur de la République :
http://www.mediateur-republique.fr

 

CONSTAT 6

¤ Combien de radars en France ?

 

On compte 2209 radars fixes déployés en France au 1er juin 2014, 712 radars feu rouge, 780 radars vitesse embarqués et 119 véhicules équipés de radars mobiles nouvelle génération.

D’après la Sécurité routière, les radars automatiques permettent de faire baisser la mortalité sur les routes, avec 66 % de morts en moins sur les routes à proximité des radars depuis 2002

Après tout, qui ne voudrait pas de ces magnifiques engins qui permettent à nos forces de l’ordre de brigander contrôler l’automobiliste sans que cela puisse vraiment se traduire par une meilleure sécurité sur les routes ? Qui pourrait réellement s’opposer à ce qu’on occupe nos bataillons de gendarmes et de policiers à choper du père de famille en Touran sur l’autoroute plutôt qu’aller risquer leur couenne et leur badge dans des cités ou s’organisent trafics, go-fast et traites des blanches, qui, de surcroît, ne rapportent rien à l’État et qui, quand ils sont gênés, peuvent même provoquer des aigreurs d’estomac à nos gouvernants ?

Bref, des PV qui arrivent à bon port, des amendes qui sont payées et des radars qui se multiplient, c’est vraiment une excellente nouvelle pour ce pays de liberté.  http://h16free.com/2016/02/28/47343-une-france-de-radars

 

 

¤ Ils ne critiquent aucunement les vitesses en agglomération ou sur autoroute. Mais ces multiples situations “piégeantes”, selon eux, finissent par créer un vrai rejet du système», décrypte Pierre Chasseray en rappelant l'évolution des sondages dans ce domaine. «Un an après les premiers radars, les deux tiers des Français y étaient favorables. Désormais, les tendances se sont inversées. Ils sont 85 % à y être opposés», dit-il en ajoutant: «Pour qu'une règle soit respectée, elle doit être acceptée.»

Aujourd'hui en France dévoilent ce matin que l'Etat envisage de confier la gestion des radars embarqués à des sociétés privées. 440 voitures banalisées seraient ainsi chargées de faire le travail des forces de l'ordre, 24h/24, 365 jours par an.

Une mesure que conteste vivement Pierre Chasseray, délégué général de 40 millions d'automobilistes et invité du 5/9 Info Sud Radio.

"Nous, à 40 Millions d'automobilistes, on a dit non pour une raison simple, a-t-il expliqué. C'est que, dans un sondage qu'on a commandé ce matin et qui est en exclusivité sur Sud Radio, c'est clair, 84 % des Français refusent ce système. Comment s'appelle un pays qui n'écoute pas 84 % de la population ? Ce n'est pas de la démocratie."

Il s'inquiète surtout de l'objectif de rentabilité qu'auront ces sociétés privées et des dérives que cela pourrait engendrer : "Une entreprise, elle n'a pas pour but de faire de la philanthropie. Elle va vouloir faire de la rentabilité, faire de l'efficacité, faire du flash. Vous connaissez quelqu'un qui, un mètre derrière le panneau d'entrée d'agglomération d'un petit village où il n'y a rien derrière, va être à 49 km/h ? Personne. Ça va être la roulette russe. Soit vous croisez la voiture banalisée et vous serez flashé, soit vous ne la croisez pas et vous ne le serez pas. Je pense qu'il va falloir s'habituer à payer une petite taxe de sécurité routière annuelle."

Pour lui, ce système revient à "admettre que les radars, c'est pour l'argent".

«Nous demandons un véritable audit portant sur l'installation des radars», indique Pierre Chasseray. Un travail qui devra aussi s'accompagner d'un audit des vitesses qui parfois varient trop sur un même tronçon. 40 Millions d'automobilistes, qui fait au total sept propositions pour améliorer la réglementation, aimerait aussi que la vitesse à respecter soit rappelée au niveau du panneau avertisseur de radar »

Ecoutez l'interview de Pierre Chasseray, délégué général de l'association 40 millions d'automobilistes, invité du 5/9 Info Sud Radio

 

CONSTAT GLOBAL  7

« Et puis ne l’oublions pas, le principe du radar est tout de même bien ancré dans les mœurs françaises. On aime beaucoup contrôler son monde. On adore s’assurer que tout le monde (les autres surtout) est bien dans les clous. On supporte assez mal celui dont la tête dépasse et qui fait le malin.

D’ailleurs, si l’on trouve du radar par douzaines sur nos routes, on trouve du radar ou son équivalent symbolique à peu près partout ailleurs.

À l’école, au collège, au lycée, à la fac, là encore de solides petits radars existent et font tout ce qu’il faut pour garantir qu’aucun excès de vitesse intellectuelle ne sera enregistré. L’esprit critique est évidemment encouragé lorsqu’il s’agira de critiquer ceux qui en ont. Les récents événements ont d’ailleurs poussé notre brillantissime ministre de l’Éducation actuelle à mettre en place quelques jalons importants pour lutter contre rumeurs et autres théories du complot, ce qui assure que chaque individu, correctement cornaqué encadré, ne se fourvoiera pas dans l’une ou l’autre impasse intellectuelle, à commencer par celle du libéralisme.

Quant au reste de la société française, à commencer par sa culture, elle n’est pas moins exempte de ces radars qui flashent à qui mieux-mieux lorsqu’un excès de pensée déviante est détecté. Qu’est-ce que le politiquement correct, soi-disant pourchassé dans les émissions, les films, les pièces de théâtre, les spectacles qu’il faut avoir vus et qui sont pourtant les exemples parfaits de ce politiquement correct et de cette norme imposée discrètement mais implacablement à tous ? Comment ne pas voir ce politiquement correct depuis le moindre journal télévisé jusqu’à la récente (et soporifique) cérémonie des Césars, et comment ne pas noter tous les petits radars, à droite, à gauche, qui s’assurent que tout le monde est bien à sa place, dit bien ce qu’il faut, pense bien là où il faut penser et quand il faut penser ? Au passage et puisqu’on parle de cinéma, comment ne pas se rappeler du sort délicat que fut celui d’un film très politiquement incorrect, Made In France ?

Non, décidément, la performance de l’ATAI est la simple extension dans le domaine de la sécurité routière de cette habitude de la société française d’installer des radars absolument partout : on a instillé chez tous les bons petits citoyens la nécessité de détecter le déviant, le différent, celui qui va trop vite, trop lentement, qui est trop grand, trop petit, trop bête et surtout trop intelligent…

C’est inquiétant, à bien y réfléchir.

En effet, la meilleure des dictatures n’est pas celle qui donne à quelques uns, par l’armée et la police, le pouvoir de vie et de mort sur tous les autres, mais celle qui permet à chacun d’entre nous, par le vote, par le lobbying, par l’auto-censure ou la censure active, d’exercer une petite tyrannie sur tous les autres. Elle est bien plus stable, bien plus durable et bien plus solide que la dictature autoritaire traditionnelle puisqu’elle utilise les ressorts les plus profonds de chacun d’entre nous, cette part de jalousie et d’envie de contrôler les autres qui nous amènent, tous à des degrés divers, à accepter la société dans laquelle nous vivons, à la cautionner, et, pire que tout, à en redemander bruyamment lorsque l’occasion se présente.

Grâce à ce mécanisme qui a infusé cette dictature du radar social partout, la France est parvenue à se passer de l’étape suivante, la dictature autoritaire complète. Malheureusement, à mesure que, de politiquement correct en censures frénétiques, de contrôle permanent en sanctions automatiques, l’atmosphère se fait plus lourde et plus irrespirable, les nécessaires bouffées d’air frais que pourraient amener un peu de liberté n’arrivent pas ; les individus, se sentant chaque jour plus incarcérés dans un système étouffant, se font plus violents.

Par réaction, l’État et son gouvernement montrent leurs muscles, instaurent un état d’urgence, multiplient contrôles et sanctions. L’issue semble évidente : peu importe les prochains raouts électoraux, la petite tyrannie de chacun, montrant des difficultés croissantes à se maintenir sans heurts, sera bien vite remplacée par un pouvoir fort, autoritaire, sans contestation possible, et, pire que tout, appelé par les vœux de tous.

Ce pays est foutu. »

« Les fascistes de demain s’appelleront eux-mêmes antifacistes » Winston Churchill

http://h16free.com/2016/02/28/47343-une-france-de-radars

 

 

 

 

Témoignages

http://blog.radars-auto.com/index.php?post/2007/02/12/22-le-mediateur-de-la-republique-denonce-le-systeme-de-contestation-des-pv

 

13mar.200720:04

je fais l'objet d'une procédure d'opposition administrative, pour une amende dont je fais l'objet et dont je ne peux être l'auteur car à l'étranger au moment des faits...malgré les preuves, les absurdités et contradictions, la machine est en route et je ne sais plus quoi faire...

jeanbiere23

22août200713:21

j'ai reçu une amende pour vitesse supérieure à 50 km/h, un an après le dit excés de vitesse. l'amende est majoré de plus de 200€, c'est anormal, je ne veux pas payer le surplus. comment faire ? le cabinet des huissiers de justice de la ville proche m'a envoyé une lettre pour m'en avertir, mais ce n'est pas un recommandé, je reste silencieuse ??
merci beaucoup de votre aide...comment contacter un médiateur ?

cilou

2oct.200717:56

L'avis d'opposition administrative sans que le conducteur ait reçu l'avis initial de contravention n'est pas rare apparemment. A titre personnel, le Trésor Public m'a ponctionné 180 euros.
Comment contester ? A qui s'adresser ? 
Le n° 08 ... de Rennes est toujours saturé, les tribunaux de police vous conseillent un avocat !
La première chose est d'aller en préfecture pour consulter le nombre de points qu'il vous reste. Si vous en avez toujours 12, c'est un argument en faveur d'un dysfonctionnement.

ernesto

7nov.200715:24

J'ai reçu le 24/10/07 l'avis d'opposition administrative pour des amendes majorées dont je n'avais pas été informée : 540 euros les 3 . 
Le service du Trésor m'a confirmé que les documents auraient été envoyés à des adresses erronnées !
Le 23/10/07 Le Crédit Agricole d'Avignon me facturait 54 euros de frais d'opposition, alors même que j'ignore tout de cette affaire.
Le 29/10/07 à la suite de ma réclamation téléphonique et par courrier recommandé, j'ai reçu une liste informatique des dites infractions que je conteste car je n'ai aucune preuve de leur bienfondé.
Je n'ai été flashée qu'une fois et j'ai payé sans sourciller, mais là, je crois qu'il s'agit de collecte de fonds déguisée.
Le manquement le plus élémentaire à mon droit de citoyen en piquant directement dans mon compte bancaire, sans aucun justificatif, est scandaleusement évocateur de "république bananière".
Le Médiateur n'ayant qu'une permanence hebdomadaire dans ma ville, je crains de me battre contre des moulins à vent.
Que puis-je faire ?

Michèle AVIGNON

5juin200815:11

on se fait tondre la laine sur le dos, dingue !
J'ai reçu une amende pour excès : 61 au lieu de 50 sur un gros axe sortie d'autoauroute : ligne droite et 4 voies, sans passages piétons et à plus de 500 mètres de la rocade d'agglomération : le genre de coin limité au moins à 80 sur l'A86/A15 sauf que là c'était l'A1, près de la Courneuve.
Donc je conteste ma présence et demande la photo. Par bonheur, on ne voit pas mon visage. J'en profite : je dis "cette photo me permet de constater que je ne suis pas l'auteur"..."une enquête dans mon entourage ne me permet pas de déterminer qui a pris mon véhicule". Explication shyzophrene mais moi qui n'aime pas mentir je me sens tellement légitime cependant : perdre 1 point de plus (8 de perdus pour deux sens interdits "sauf riverain jusqu'à 20M" : j'abite à 47M - Ouch !), alors que je n'ai pas fait le "kakou" (pas mon genre, je roule cool)... Bref, on a tous une raison de tenter de s'exonérer. 
Mais là, pas de réponse : chèque forfaitaire encaissé (135€) et retrait de point SANS EXPLICATION. Or, je suppose qu'il doit y avoir une explication à une contestation légitime. J'aimerais connaître le texte de loi me permettant de leur retourner la crèpe, vous voyez ?
Can anybody help ? :-)
Merci

15mai200910:53

quel but pour ce recouvrement

aide juridique

11fév.201019:29

400 euros de RSA ( ex RMI ) pour seuls revenus, et ils saisissent 135 € de stationnement par avis d'opposition administrative.

Rien ne les gène, et après avoir exterminé les ex-contribuables qui dorment désormais à la belle étoile, ils se demandent qui va payer leur retraite de fonctionnaire.

Cet été j'ai décroché un stage en entreprise, dans le but de reprendre pied et de donner rendez-vous à mes créanciers à la Banque de France pour solder mon dossier de sur-endettement. Le trésorier du trésor public a encore agit de la sorte, si bien que je n'ai pu me rendre à mon stage faute de pouvoir mettre du carburant dans la voiture pour rejoindre mon lieu de travail à 30 kms.

J'ai perdu mon travail, c'est dommage j'étais SDF et futur contributeur.

Mais demain, je peux aller au pôle emploi demander un billet de TGV d'un montant équivalent pour trouver un job.

Cherchez l'erreur !

Merci Sarko !

Phil

pikaia

 

 

Question à Monsieur Jean-Paul Delevoye, le Médiateur de la République, sur l'opposition administrative du trésor public : les revenus de l'état prévalent-ils sur les droits des créanciers ?

Je me suis engagé sous serment auprès de mes créanciers et de la Banque de France à ne favoriser aucun d'entre eux et d'être équitable dans le cadre d'un projet de résolution d'une situation de sur-endettement. J'ai signé ce document de ma main.

Où est le droit ? Plus il y a de juristes moins il y a de droits ?

Nos responsables politiques sont tous juristes maintenant, plus aucun administrateur digne de ce nom.

Y avez vous penser ? Qu'avez vous préconisé ? N'avez vous pas été rémunéré pour évoquer ces situations ? Cela ne vous intéresse-t'il pas ?

Je ne vous remercie pas.

pikaia

15s

Bonjour,
j'ai reçu le 14 sept 2010 une opposition administrative, réclament 375€ pour une majoration d'amende, initial du 3 avril 2009 jamais reçu?..?, car l'adresse écrite par le centre de traitement automatique est incomplète, (pas le nom de l'immeuble, ni le N° de la montée?...?)
Alors évidement je ne reçois rien, sauf celle-ci grâce a un peu de chance, si puis je dire.. et pourtant l'adresse est bien complète sur ma carte grise, donc la faute au centre de traitement..
je suis au chaumage, et les temps sont dur, mais je tiens a payer, car je ne veux d'ennuis d'aucune sorte, alors je vais payé, et il veulent saisir sur le compte, impliquant des frais bancaire que je veux éviter, (une cinquantaine d'€) mais il ne donne aucune explication pour pouvoir payer a l'aide de chèque?
que puis je faire? pour se défendre contre cette injustice, et, surtout que cela ne recommence pas, car si il envois encore a l'adresse incomplète...
je vous remercie bien d'avance.

BECKEER15nov.201017:04

Bonjour tout le monde, Vos lettres m'ont un peu réconfortées de savoir que je ne suis pas toute seule sur ce navire abusant et destructeur. Je suis une mère de famille de 2 enfants agés de 8 et 15 ans. J'ai visité plusieurs site concernant les amendes radar et comment pouvoir payer par mensualisation. Ces sites nous informent que l'on doit recevoir un avis de contravention que je n'ai jamais reçu, mais les conséquences pour bloquer les compte bancaire ne se font par tarder. En effet, j'ai reçu la semaine dernière encore une lettre de ma banque, (car c'est toujouts ma banque qui m'avise que mon compte est bloqué cause trésor public : TRES CONTROLE AUTOMATISE.) m'informant blocage de mon compte pour la somme de 375,00€. En vérité, Je suis abonné à cette somme. Vous avez beau demander de l'aide, on vous faire croire que vous aller sortir la tête de l'eau, mais c'est pour mieux vous l'enfoncer.
L'état n'est pas capable de se gouverner lui-même, alors comment voulez-vous qu'il gère le pays. Tout n'est que désordre et mensonges, on ne peut pas lui faire confiance, tout ce qu'il nous donne, c'est pour mieux nous le reprendre. Nous sommes des vaches à lait que plus on trait, et plus on nous en prend. Pour moi, j'ai l'impression de n'être qu'une MERDE qu'on écrase un peu plus chaque jour.
Ne découragez pas, surtout si vous aimez votre famille. J'essaie de survire pour mes enfants, et ce nest pas facile car je pleure souvent, mais le lendemain je me lève pour eux.
Je suis de tout coeur avec tous ceux qui sont dans la même barque que moi.
Que Dieu vous garde.
Domi

domi972


 

 

SUR LA DESOBEISSANCE CIVILE

Faisant appel à notre conscience, nous ne devons pas obéir à la loi injuste.

« Ce à quoi je dois veiller, à tout le moins, c’est à ne pas me prêter au mal que je condamne ».

La désobéissance civile est le refus de se soumettre à une loi jugée inique par ceux qui la contestent.
Les citoyens doivent-ils obéir à des décisions que tout désigne comme des « lois injustes » ? Nombreux sont les grands penseurs et les mouvements de citoyens à avoir répondu « non ». Ce « non » est à l’origine de la désobéissance civile qui encourage à refuser d’obéir à une loi injuste et à chercher à changer cette loi par des moyens non-violents.

Pratiquement tous les philosophes politiques ont proclamé que les lois injustes n’étaient pas contraignantes et ont prôné la résistance et la désobéissance civile. Parmi eux, citons saint Thomas d’AquinFrancisco SuarezJohn LockeThomas JeffersonEdmund Burke, Mahatma Gandhi et Martin Luther King Jr.

Le plus précis dans l’exposé de cette doctrine est Henry David Thoreau dans son essai sur Le devoir de Désobéissance Civile :

Si l’injustice fait partie des vexations nécessaires au gouvernement, laissez faire ; espérons que cela s’arrangera, que la machine se lassera. Si l’injustice a un ressort, une poulie, une corde, une manivelle, réservés à son seul usage, on peut se demander si le remède ne sera pas pire que le mal. Mais si cela demande que vous soyez l’agent de l’injustice envers quelqu’un, alors enfreignez la loi. Faites de votre vie le bâton dans les roues qui arrêtera la machine. Je dois faire en sorte de ne pas prêter pas la main à faire le mal que je condamne.

Cette idée était déjà présente chez saint Augustin quand il déclarait qu’« une loi injuste  n’avait rien d’une loi ». Pour lui, bien qu’une loi injuste ait l’autorité extrinsèque que lui confère le mandat gouvernemental, elle n’a aucune autorité intrinsèque puisqu’une loi n’a qu’une raison d’être : celle de servir la justice. Toute loi qui altère son but premier s’anéantit d’elle-même ; elle n’est pas une loi.

Quand des autorités gouvernementales exercent le pouvoir de façon arbitraire et injuste, elles sapent la crédibilité de leurs décisions, de leur respectabilité et de leur autorité. Même si ces autorités sont investies du pouvoir civil, le mauvais usage de ce pouvoir remet en cause sa légitimité. La violation du principe de non-malfaisance et des droits naturels, les arguments fallacieux employés pour justifier ces indignités ne relèvent pas des vexations inévitables dans tout gouvernement : ce sont de graves injustices qui ne sauraient être tolérées.

La légitimité de la désobéissance civile: le cas français

La désobéissance civile peut être considérée comme une garantie non juridictionnelle des libertés publiques, garantie exercée par les gouvernés eux-mêmes. Elle n'est pas explicitement reconnue juridiquement dans la hiérarchie des normes françaises. Toutefois l'article 2 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose que:

« Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression. »

La constitution « montagnarde » de 1793 ira même jusqu'à mettre en place dans ses articles 33, 34 et 35 un véritable droit à l'insurrection : Article 35

« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »


Le Préambule de la Constitution de 1958 est très court mais celui-ci renvoie à deux textes fondamentaux dans notre histoire juridique : la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, et le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946.

La valeur de la déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 fut pendant longtemps discutée, s'agit-il d'une simple déclaration d'intention ou d'une norme du droit positif ? Les deux thèses s'affrontaient au sujet de la valeur juridique de ce préambule et des textes auxquels il renvoie. L'une soutenait qu'elle ne pouvait être que "morale et philosophique" (un guide facultatif pour l'État), tandis que l'autre défendait son caractère normatif et juridique (une obligation de valeur constitutionnelle).

Le Conseil constitutionnel français trancha la question dans sa décision du 16 juillet 1971, relative à la liberté d'association : il s'agit bien d'un texte normatif de la plus haute valeur. Par la suite dans la décision du Conseil constitutionnel du 27 décembre 1974 relative à la loi de finances pour 1974, le Conseil constitutionnel s'est référé pour la première fois à la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789. Puis par une décision du 16 janvier 1982 sur la loi de nationalisation, le Conseil constitutionnel a indirectement reconnu une valeur constitutionnelle à la résistance à l'oppression : en effet il a réaffirmé la valeur constitutionnelle du droit de propriété en soulignant que la Déclaration de 1789 l'avait « mis au même rang que la liberté, la sûreté et la résistance à l'oppression ».

Il faut ici se demander quels sont les liens entre la résistance à l'oppression et la désobéissance civile. La résistance à l'oppression va très loin, le texte cité en fait un droit, mais aussi « le plus sacré des devoirs », ce qui implique qu'il ne s'agit pas seulement d'un moyen d'action mais d'un but en soi, et que celui qui l'invoque doit agir "immédiatement et très fort". Cela excède la désobéissance civile, qui reste un mode d'action parmi d'autres, comme la manifestation, le recours au "procès exemplaire", la lutte armée, etc.

Cependant l'affirmation de ce droit reste quelque peu théorique et n'est pas directement utilisée par les magistrats lors de jugement de personne ayant commis un acte de désobéissance. Une autre norme du droit français interprétée a contrario(article 433-6 du code pénal) accorde une certaine protection aux personnes faisant des actes de rébellion à l'égard de fonctionnaires publics qui agiraient sans titre (par exemple dans le cas d'une perquisition sans autorisation du Juge des Libertés et de la Détention). D'autre part, lorsqu'un fonctionnaire reçoit un ordre manifestement illégal, il lui appartient d'y opposer un refus d'obéissance (article 122-4 du code pénal).

La résistance à l'oppression se situe donc entre l'affirmation d'un droit de résistance à l'oppression quelque peu théorique et la reconnaissance d'un droit à la désobéissance très limité. La question de la légalité de la désobéissance civile n'est donc pas clairement affirmée, celle-ci est, en principe, illégale mais ce principe n'empêche pas certaines manifestations de "tolérance administrative" ou de "clémence judiciaire" (le juge dispose de nombreux moyens de droit pour acquitter le prévenu ou modérer la peine : état de nécessité, légitime défense, erreur de droit, circonstances atténuantes, interprétation restrictive de la règle de droit, etc.)

Certains proposent aujourd'hui de constitutionnaliser un "droit à la désobéissance civile". Puisque la Constitution française intègre les procédures d’exception dans son article 16, elle pourrait aussi admettre un droit à désobéir aux lois jugées injustes. Le droit à la désobéissance civile serait alors l’équivalent par en bas (c’est-à-dire pour le citoyen) de ce qu’est l’état d’exception par en haut (c’est-à-dire pour le président de la République).

Retour à la Constitution de 1793.

Article 7 : «Le droit de manifester sa pensée et ses opinions, soit par la voie de la presse, soit de toute autre manière, le droit de s’assembler paisiblement, le libre exercice des cultes, ne peuvent être interdits. - La nécessité d’énoncer ces droits suppose ou la présence ou le souvenir récent du despotisme.»

Article 9 : «La loi doit protéger la liberté publique et individuelle contre l’oppression de ceux qui gouvernent.»

Article 11 : «Tout acte exercé contre un homme hors des cas et sans les formes que la loi détermine est arbitraire et tyrannique ; celui contre lequel on voudrait l’exécuter par la violence a le droit de le repousser par la force.»

 

SUR NOTRE CONSTITUTION

Nous vous recommandons l’excellente étude des violations de notre Constitution de Claude Le Moal

« LA DICTATURE A LA FRANCAISE »  2006

 

Disponible au : www.conseilnational.fr/PDF/Dictature_a_la_Francaise.pdf

 

1.      




Appel a moratoire annexes sept 2016
830 ko
APPEL_a_MORATOIRE_ANNEXES_Sept_2016.pdf

La Rumeur

Charlie Chaplin - Discours - Le Dictateur 

AUDITION au SENAT

AUDITION CAPLC / Thierry BECOURT

Commission du Sénat du 19 février 2013


Dérives sectaires dans le monde médical.


 AUDITION de Mme Lipietz à voir en priorité :

http://videos.senat.fr/video/videos/2013/video18568.html

 

http://videos.senat.fr/video/videos/2013/video17509.html

http://www.publicsenat.fr/vod/senateurs-en-mission/medecines-paralleles-guerir-a-tous-prix-/132042

http://www.senat.fr/rap/r12-480-2/r12-480-251.html

http://www.lecercledesliberaux.com/?p=6364

                             

Messieurs,

La Coordination des associations et des particuliers que je représente ici vous remercient de nous avoir invités et de reconnaître ainsi notre action au service des droits de l’homme depuis la parution de la liste sur les sectes de 1995.

Travail que nous mettons à la disposition des services de l’Etat et dont l’essentiel est consultable sur notre site. www.coordiap.com

 

Cap Liberté de Conscience de statut européen depuis plusieurs années et depuis 2016 ONG / Ecosoc est essentiellement destinée à faire appliquer les articles 9 & 10 de la Charte Européenne des DH relatifs à la liberté de conscience dans les domaines des minorités spirituelles et thérapeutiques. A ce titre, elle est reconnue par le HCDH (Haut Commissariat des Droit de l’Homme), la FEDH (Fédération Européenne des DH ), l’OSCE (Organisation  pour la Sécurité et la Coopération en Europe) et le Bureau des Droits de l’homme de l’ONU avec lesquels nous sommes en relations régulières depuis plus de 10 ans.

Nous relevons à ce titre de la « Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités » adoptée par l’Assemblée Générale des NU dans sa résolution 47/135 du 18 décembre 1992. Nous bénéficions ainsi de la protection du HCDH dont nous sommes acteurs et soumis au régime de la convention des Défenseurs des Droits de l’Homme.

 

Notre vocation première est donc de défendre les principes républicains.

 

Voici d’ailleurs un extrait de l’art 2 de nos statuts :

 

Cap LC, présent également en Belgique et en Suisse, a pour but de regrouper les associations légalement constituées dans les pays du Conseil de l’Europe et/ou de l’Union européenne ainsi que des citoyens européens en vue de :

 

1) Défendre la liberté de conscience, la liberté de religion et la liberté thérapeutique auprès des institutions européennes.

 

2) Dénoncer au plan européen les actes, écrits ou paroles portant atteinte ou constituant une menace pour la liberté de conscience, la liberté de religion et la liberté thérapeutique.

 

3) Lutter au plan européen contre toute forme de racisme et/ou de discrimination en matière de liberté de conscience, de liberté de religion et de liberté thérapeutique.

 

4) Apporter tout soutien et/ou contribution auprès des institutions européennes afin de faire respecter l’application de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, et toutes les dispositions garantissant la liberté de conscience, de religion ainsi que la liberté thérapeutique, figurant dans les conventions, traités et législations en vigueur actuellement, en soumettant aux institutions concernées des études ainsi que toute proposition d’ordre législatif et/ou réglementaire.

 

Cap Liberté de conscience  n’a donc pas pour vocation de défendre les minorités ou leurs idées mais simplement leur liberté d’expression.

 

Organisme de terrain depuis la parution de la liste en 1996, nous sommes confrontés depuis cette date à de multiples violations de ces articles, sources de nombreuses discriminations.

A ce titre nous partageons la même problématique que votre commission sénatoriale quant à la défense  et au respect des citoyens.

 

Nous tenons à alerter votre commission sur les points suivants :

 

a)   L’absence de définition du mot « secte » ou « dérive sectaire »

 

Il est significatif de lire à la p. 14 du rapport parlementaire sur les sectes de décembre 1995 ‘l’absence de définition suivante’ : « N’ayant pu nous mettre d’accord sur le terme… nous nous en tiendrons, au risque de froisser bien des susceptibilités de retenir le sens commun que l’opinion publique apporte à la notion. » (sic)

De l’aveu même de la présidente de l’Unadfi Mme Picard, ancien député de l’Eure, « on ne peut définir ce qu’est une secte. Nous avons en accord avec l’ensemble des parlementaires qui travaillent sur le sujet décidé de dire qu’il ne faut pas définir. Parce que la définition du terme secte ou dérive sectaire qui en France n’est pas défie juridiquement permettrait aux mouvements sectaires de sortir du cadre de la définition » !!! (sic)

 

Force est de constater qu’aujourd’hui après plus de 40 ans d’utilisation, l’absence de cette définition juridique au profit d’un ‘sens commun de l’opinion publique’ entraîne un flou artistique, source d’arbitraire condamné à plusieurs reprises par l'Union Européenne et le Bureau des Droits de l’Homme de l’ONU, voire par le Congrès Américain.

 

En finançant à plus de  95 % les associations antisectes  satellites - Unadfi, CCMM, Gemppi… satellites de la Miviludes, notre pays se rend coupable d’un fonctionnement antirépublicain : il stigmatise et condamne des minorités de conviction.

 

Au regard de cette non-définition, toute association ou mouvement de pensée est une secte en puissance ouvrant la porte à toutes les dérives.

 

« En France, le principe du non-arbitraire est inscrit dans la Constitution. La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789 fait partie intégrante de notre Constitution du 4 octobre 1958. L'article 7 de cette Déclaration dispose que « ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires doivent être punis... ».

Par ailleurs, la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne interdit à son article 54 « l'abus de droit », un autre terme pour désigner l’arbitraire.

 

Nous perdons toute intelligence dès que les mots « secte » et son faux nez « dérive sectaire » sont prononcés.

 

 

La Miviludes, c’est plus de 60 personnes qui travaillent à alimenter les boîtes à rumeurs telles Unadfi, CCMM et autres, que l’on reconnaît d’utilité publique !

Qui manipule qui ?

Combien de temps allons-nous encore croire et financer ces agissements indignes d’une démocratie ?

 

Arbitraire, rumeur, insulte, diffamation, stigmatisation, signalement - terme politiquement correct de la délation,  autant de méthodes employées aux frais des citoyens qui ont conduit notre pays dans un marécage dont il ne pourra sortir qu’en se tournant vers un esprit de fraternité.

 

La Miviludes de ce point de vue n’est-elle pas anticonstitutionnelle ?

 

Ces associations et cette mission ne disposent d’aucune crédibilité scientifique et se voient d’ailleurs critiquées par les universitaires qu’elles se gardent bien d’inviter de peur de se voir remises en cause. Cela ne les empêche pas d’avoir un avis sur tout ce qui touche aux façons de penser du moindre de nos concitoyens…

D’ailleurs on remarquera qu’aucun comité d’experts ne siège dans ces associations. Ce qui ne les empêche pas de diffuser des listes.

 

Elles diffusent dans l’opinion, sur la base de chiffres fantaisistes, des rumeurs de danger et de complot imaginaires - 80 000 enfants en danger en 2006 quand bien même tous ministères confondus ne parlent que de 8 dossiers en cours d’instruction.

 

Sans oublier  la récente tartufferie du Bugarach. On notera d’ailleurs que dans son dernier livre « Apocalypse imminente », qui affirme que lors d’une visite du lieu en hélicoptère, il avait pu me localiser aux pieds du Bugarach alors que j’habitais en Haute-Savoie…

 

Les lobbies antisectes, véritable police de la pensée, ont engagé la France dans une aventure conduisant notre pays à dresser les citoyens les uns contre les autres en créant des lois d’exception et à cultiver la séparativité qui est à nos yeux le pire des maux à l’image de la triste sentence de Machiavel ‘diviser pour mieux régner’.

 

Or, nous savons que la vitalité et la richesse d’une nation est marquée par la diversité de sa culture. Les pouvoirs publics se doivent de veiller à son unité.

 

La nouvelle chasse aux sorcières que nous subissons depuis plus de 40 ans mène une guerre d’inquisition contre les valeurs de la Vie et du Cœur en mettant en place une police de la pensée destinée à instaurer la normalisation par la pensée unique.

 

D'où de trop nombreuses critiques et condamnations par la CEDH ou le Bureau des Droits de l’Homme de l’ONU, voire le Congrès Américain ou des Associations spécialisées.

 

On notera que lors de la commission ‘Sectes et enfants’ de 2006, le représentant du Ministère de l’intérieur a clairement indiqué que Mr Fenech et ses collaborateurs étaient en train de produire un trouble à l’ordre public.

 

 

 b) Une guerre invisible contre les thérapies différentes

 

Le climat dans lequel j’entends placer cette intervention est celui de l’exaspération : les gens n’en peuvent plus de constater non seulement que rien ne change malgré l’accumulation des scandales – Vioxx®, Vaccins A/H1N1 et hépatite B, Mediator® – mais encore que tout semble s’aggraver dans une ambiance révoltante d’impunité.

 

Une guerre invisible est menée dans notre pays, dans le silence et avec la complicité des « grands médias », contre les voies spirituelles et thérapeutiques « différentes », à l’encontre des besoins d’une majorité de Français aspirant à une médecine plus attentionnée et plus humaine.

Prétextant qu’elles manipulent les esprits et vident les portefeuilles, qu’elles détournent les malades de la médecine conventionnelle, les instigateurs de cette campagne organisée administrativement et juridiquement n’hésitent pas à employer les grands moyens pour dénigrer, discréditer et briser ces démarches : calomnies,  accusations sans preuve, condamnations sans débat, descentes de gendarmerie, etc.

 

Les mouvements « différents » sont qualifiés de « sectes » et leurs animateurs appelés « gourous ». Ils sont accusés d’infiltrer tout le corps social et de s’attaquer aux faibles pour les détrousser avec des techniques psychologiques tellement diaboliques que même le pouvoir ne veut pas discuter avec eux, de peur de se laisser hypnotiser…

 

La politique « antisecte » menée par quelques organismes militants financés par l’argent public est aussi un fidèle relais du Conseil de l’ordre des médecins et du ministère de la Santé.

Ils sont assurés que leur moindre rapport, le moindre communiqué qu’ils publient, sont repris les yeux fermés, dès qu’il s’agit de « dérives sectaires », par les médias.

 

1°) Nous reconnaissons le caractère indispensable et incontournable de la médecine en  général, tout particulièrement des services hospitaliers et des urgences.

 

Cependant, le fait de reconnaître l’institution médicale n’empêche nullement la critique d’un système qui, depuis quelques années, a été impliqué dans plusieurs scandales sanitaires qui ont fait de nombreuses victimes et qui est régulièrement soupçonné de prise illégale d’intérêt en relation avec des laboratoires pharmaceutiques.

(Affaire du sang contaminé, affaire de l’hormone de croissance, affaire du médicament Vioxx du laboratoire Merck, affaire du Médiator  des laboratoires Servier, affaire de la pilule Diane 35 de Bayer etc. .

 

Nous reconnaissons le caractère indispensable des traitements médicaux en général et les avancées scientifiques qui ont été réalisées pour le bien de tous.

Cependant, il n’en reste pas moins vrai que le nombre des victimes des effets secondaires des médicaments ou des traitements en France reste extrêmement élevé (entre 150 000 et 300 000 par an selon les systèmes d’évaluation officiels) et le nombre de morts très important (entre 13 000 et 34 000 morts par an toujours selon les systèmes d’évaluation officiels). Il apparaît donc clairement que si l’on peut obtenir des résultats positifs avec des médecines alternatives sans ou peu d’effets secondaires, il convient de leur ouvrir la porte (phytothérapie, nutrition, complémentation alimentaire, aromathérapie, homéopathie, naturopathie, médecine chinoise, médecine ayurvédique, etc.). Ces médecines, rappelons-le, sont reconnues et librement pratiquées dans plusieurs pays européens à la grande satisfaction des patients comme en Suisse, au Danemark ou en Allemagne. C’est le cas des antibiotiques auxquels on peut substituer souvent des spécialités de phytothérapie, d’aromathérapie, d’homéopathie et de naturopathie, évitant le recours systématique aux antibiotiques qui génèrent des dégradations dangereuses

 

Ainsi, la sénatrice Anne-Marie Payet, lors d’une audition parlementaire en 2005, a voulu savoir si l’Office national d´indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (Oniam) disposait de statistiques relatives à la survenance d´accidents médicamenteux en France. Elle a rappelé que « les chiffres les plus couramment avancés font état de 140 000 hospitalisations provoquées par des accidents médicamenteux et 13 000 décès avérés, sans compter les accidents bénins qui ne font pas l´objet d´une déclaration systématique ».

 

Lors d'une table ronde au Sénat sur le thème "Les vaccins en France", réunie le mercredi 6 juin 2007, organisée par l'Office parlementaire d'évaluation des politiques de santé (Opeps), le député qui présidait l'évènement, monsieur Jean-Michel Dubernard, déclara qu'il "n'existe pas de preuve scientifique sur l'utilité des vaccins".

 

 

Pourquoi les associations militant pour la liberté vaccinale avec de solides arguments se retrouvent-elles dans la liste des sectes ?

 

Pourquoi et comment la Miviludes peut-elle publier une liste de « pseudo-thérapie » sans aucune référence scientifique ? Que signifie une liste des pratiques sectaires ? Si ce n’est de la dénonciation arbitraire…

N’est-ce pas une confusion volontairement entretenue… pour jeter le trouble dans l’ordre public et diviser une fois de plus notre nation ?

 

Selon eux « Médecines douces = dérive sectaire et charlatanisme », si elles ne sont pas validées par l’académie de médecine.

Pourtant nombre d’entre elles demandent à être validées et on refuse de les entendre.

     

Ils ont réussi à faire croire au grand public qu’il est terriblement menacé par toutes ces approches « différentes ». L’exemple le plus frappant se trouve dans le domaine médical. Il suffit d’un mail adressé à un conseil de l’ordre des médecins pour obtenir la radiation d’un médecin, si l’on prend soin dans ce courrier de dénoncer des pratiques « sectaires », ou simplement « non éprouvées par la science ».

 

Même si le médecin a plus de 40 ans de bons et loyaux services, même s’il a toujours bénéficié de l’estime de tous ses malades, même si aucun d’eux n’a jamais porté plainte contre lui, même si aucun décès ni le moindre dol n’a pu lui être reproché. S’il a le malheur d’utiliser, en plus de son arsenal classique, l’homéopathie ou pire la radiesthésie, il peut être dénoncé à tout moment et radié par le Conseil de l’ordre pour « charlatanisme ». Toutes les approches intuitives, qui accompagnent le savoir scientifique du praticien, sont désormais abusivement considérées comme charlatanesques ou ridiculisées par des termes comme ‘pata-médecine’…

 

Les exemples sont légions. Notre site comme ceux de l’Omnium des libertés et du CICNS  en donnent de nombreux exemples.

 

La revue « Prescrire » de février 2013 dont voici une copie, vient de mettre en cause des médicaments comme Cimbalta ou Prozac prescrits à des millions de personnes : 70 médicaments dangereux plus qu’utiles.

C’est bien ici sur un tel sujet que nous demandons une commission d’enquête. Pourquoi faire rembourser des médicaments inutiles et dangereux ? Qui donne les autorisations de ‘Mise sur le Marché’ de tels médicaments ?

 

C’est le cas de beaucoup de situations où le médecin prescripteur devrait être libre de son choix thérapeutique avec l’accord de son patient.

Au lieu de cela et contrairement à nos voisins européens, on assiste en France à une chasse aux sorcières des alternatives thérapeutiques et à un déremboursement de spécialités autrefois prises en charge.

     

Nous reconnaissons qu’il y a un certain risque de « charlatanisme » en ce qui concerne les accompagnements non conventionnels des maladies qui ne font pas l’objet d’une reconnaissance. Cependant, la demande de cet accompagnement est sans cesse croissante face, la plupart du temps, à l’impossibilité de la médecine d’assumer ce rôle par manque de temps et d’intérêt.

 

Loin de nier qu’il puisse exister des dérives dommageables au sein de certaines minorités, elles sont présentes dans tous les milieux y compris académiques. Notre analyse est que le problème des « sectes » masque en fait une résistance face à l’émergence d’un nouveau paradigme. Il s’agit d’une guerre menée, sous prétexte de scientificité,  par les défenseurs de certains monopoles (notamment celui de la santé).

 

c)  Peur d’un débat contradictoire 

 

La France est le seul pays, comme le Conseil de l'Ordre est la seule instance en France, où la validité du diplôme peut être remise en question !

 

On finit par avoir le sentiment que le pouvoir préfère des patients morts dans les normes et selon les protocoles que guéris par des voies non validées par la science…

 

On laisse tranquilles les médecins qui ont prescrit le Médiator, qui a causé des centaines de morts, et on radie des médecins qui « risqueraient » de nuire à leurs patients parce qu’ils utilisent, en plus des techniques conventionnelles, des méthodes intuitives, alors qu’ils n’ont causé aucun dégât en des dizaines d’années d’exercice !

 

Ce « système », qui n’affronte jamais le débat contradictoire, finit par ressembler à une normalisation, à une « pensée unique », qui veut diriger nos vies et commander la façon dont nous devons gérer notre santé et plus généralement notre existence.

 

Certes, il faut rester vigilant. Mais il est dangereux et injuste de stigmatiser tous ceux qui empruntent des chemins différents.

 

Au lieu de lutter contre ces soi-disant « dérives sectaires », il conviendrait dans l’intérêt de tous et surtout des malades, d’encadrer ces pratiques par une formation à minima déterminée de façon consensuelle et non autoritaire avec les associations responsables. Des modèles existent déjà dans les pays voisins (Suisse, Allemagne, Angleterre etc.)

 

 

Pour conclure, nous pensons qu’il serait souhaitable, plutôt que de stigmatiser des praticiens sincères et dévoués pour la plupart, de créer un organisme d’évaluation des différentes pratiques, permettant de les intégrer à une démarche de santé globale au lieu de les rejeter.

 

Quoiqu’il en soit, comparés aux chiffres des victimes de la médecine, considérée dans certains pays comme une des principales causes de mortalité, les chiffres imputables aux médecines non conventionnelles restent totalement insignifiants. La chasse aux sorcières à laquelle nous assistons depuis la création de l’Adfi puis de la Miviludes et surtout depuis l’affaire du sang contaminé, ne serait-elle pas une façon de masquer les carences d’un système de santé qui a beaucoup de mal à se remettre en cause et à faire peau neuve.

 

Nous demandons la stricte application de la loi Kouchner de 2002 qui stipule que le libre consentement du patient est obligatoire et doit être éclairé de l’information complète de la part du médecin concernant les avantages et les risques du traitement.

 

Cessons de prendre les citoyens français pour des enfants. La grande majorité des Français sait parfaitement faire la part des choses dans ce domaine et les médecines non conventionnelles.

 

Nous approuvons l’existence en France d’une politique de vigilance à l’égard des possibles charlatans de tous bords, médecine non-conventionnelle comme la médecine conventionnelle, mais cette politique doit être scientifiquement fondée, rationnelle, démocratiquement juste, transparente, contradictoire, contestable (on doit pouvoir lui demander des comptes) et surtout dépourvue de conflit d’intérêt.

 

d)  Chez nos voisins

 

Des exemples à l’étranger (Québec, Suisse (article de presse), Grande-Bretagne…) montrent que cela est possible de façon apaisée, constructive, dans le respect des droits de chacun.

 

 

A propos des Créatifs culturels :

-     Et si les groupes stigmatisés n’étaient autres que ceux que l’on appelait dans un proche passé les hérétiques…

-     Et ces hérétiques eux-mêmes des Créateurs de culture… engagés dans un nouveau paradigme…

 

Nous connaissons tous la phrase attribuée à Malraux selon laquelle « le 20ème siècle sera spirituel ou ne sera pas », autrement dit il devra se placer entre les mains du cœur ou il périra.

Or, depuis les années 1970 (correspondant étrangement à la date de la création de la première Adfi sur Rennes)  nous constatons l’émergence d’un nombre croissant de citoyens qui se détournent du monde de l’Avoir au profit du monde de l’Etre.

Cette catégorie de population fut appelée, en 2000 suite à une étude sociologique américaine réalisée par le cabinet Hay, ‘les Créatifs Culturels’. Ils sont estimés à environ 30 % de la population des pays industrialisés, c’est le cas pour les USA et l’Europe bien que la France soit la lanterne rouge avec moins de 20 %.

 

Doit-on y voir l’impact des lobbies anti-sectes qui s’attaquent systématiquement aux créatifs culturels ?

 

Cette famille de citoyens n’est :

 

« ni à gauche, ni à droite, mais devant ».

 

Leur démarche fondamentale consiste à proposer des solutions nouvelles face à la recherche du pouvoir effréné, ayant conduit à notre déshumanisation et tous les scandales planétaires que nous connaissons et dont il serait trop long de faire la liste.

 

C’est une quête d’amour assimilée aux valeurs féminines qui consistent à apporter plus de cœur et d’unité dans notre société patriarcale. On y relève d’ailleurs 66 % de femmes.

 

Leurs valeurs se déclinent dans les domaines de l’alimentation saine, la santé naturelle, le développement durable, la protection de la nature et de la vie animale et bien sûr dans la recherche d’une autre spiritualité plus intimiste et emprunte d’une conscience planétaire qui se différencie des grandes religions dogmatiques.

C’est justement leur vision universelle, absente de dogmatisme qui les caractérise. Ce qui est bien l’antithèse des comportements sectaires !

 

Partout nous observons sur notre planète des mouvements pacifiques, sur le modèle Gandhien tels que les Indignés, partout des réseaux de contestations s’organisent face aux lobbies de la technocratie et du pouvoir de l’argent. Véritable manifestation des valeurs du Cœur planétaire.

 

Combien de temps notre pouvoir politique va-t-il et peut-il encore ignorer le tiers de sa population ?

 

Combien de temps notre pays financera-t-il encore cette guerre contre l’intelligence du cœur au service d’une vie plus respectueuse de l’humain ?

 

Nous avons perdu le sens de la FRATERNITE… qui nous a été enlevé par l’Unadfi, le CCMM et la Miviludes.

Coordination Européenne pour  la  LIBERTE de CONSCIENCE

 

 

United Nation NGO consultative status ECOSOC

www.coordiap.com  - www.freedomofconscience.eu/ 

   n° w751082307 - 2001
   - Member Fundamental Rights Agency - Member of European Network Against Racism ENAR -

Member of European Federation for Freedom of Belief -Participation International Religious Freedom Roundtable in Europe and Geneva

Interview du 28 avril 2015 - Cercle des LIbéraux 

 

« On rend les gens immuno-déficients pour les maintenir immuno-dépendants »

 

 Écrivain et responsable d’associations culturelles, fondateur de la Coordination des associations et particuliers pour la liberté de conscience, Thierry Bécourt revient vers nous deux après sur les définitions du mot secte et la liberté de conscience en France. Le constat est amère et l’homme furieux, car rien n’a changé. 

En 2013, vous participiez à une commission sénatoriale au sujet des dérives sectaires dans le monde médical et vous ne saviez pas définir juridiquement ce qu’était une secte. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Toujours la même chose. On tombe toujours sur la même démarche qui était donnée dans le rapport parlementaire de décembre 1995 où l’on pouvait lire la phrase suivante : « nous ne sommes pas arrivés à nous mettre d’accord sur la définition du mot secte. Donc nous nous en tiendrons à la définition de l’opinion publique ». Pour moi et les collègues, le fait qu’il n’y ait pas de définition du mot ouvre sur l’arbitraire le plus total payé par un organisme public financé par le cabinet du Premier ministre. C’est donc un non sens pour un Etat dit des Droits de l’Homme. La définition juridique n’a toujours pas eu lieu. Il y a en revanche deux définitions littéraires qui ne portent aucunement à conséquence. Mais à partir du moment où l’on stigmatise un mot sans donner de définition juridique, on peut y mettre n’importe qui et particulièrement nos adversaires.

Comme on n’a pas à le définir, on met des gens qui vont s’alimenter bio, qui font du yoga, qui refuse la vaccination, qui remettent en cause le système médical, qui ont une pensée philosophique ou religieuse différente de la norme. Et en fait le mot norme par rapport à celui de secte est très intéressant. Quand on fait une petite analyse à la fois socio-psychologique du fonctionnement de ce mot là et que l’on entend aujourd’hui le président de la République qui se définit comme un président normal, nous sommes en droit de se poser la question de ce qu’est la norme et qui la définit.

La chasse aux sectes en France cache le concept de la norme et qui va imposer cette norme, et en l’occurrence, qui va imposer une norme dans le domaine de la liberté de pensée ? Les associations qui définissent cette fameuse norme sont payées à plus de 90% des financements publics, alors que l’on s’attend plutôt à ce qu’elles soient financées à 10% de fonds publics et à 90% en fond privé. Il n’y d’ailleurs pas de problème de secte en France et il n’y en a d’ailleurs jamais eu. Il y a eu des cas isolés mais jamais de problème de secte. Ça a d’ailleurs été rappelé en 2008 par Emmanuelle Mignon, directrice du cabinet du chef de l’Etat, qui déclarait « la lutte contre les sectes a longtemps permis de dissimuler les vrais sujets. En France, les sectes sont un non-problème ».

Alors pourquoi tant d’acharnement ?

C’est tout simple. Nous vivons dans un monde où Dieu a été remplacé par le mot Argent ou Pognon. C’est toujours une histoire d’argent. En fait, comment à démarrer la chasse aux sectes il y a une trentaine d’années ? D’un point de vue sociologique, il y a eu deux choses. Tout d’abord, les crises des années 70-80 vont voir l’arrivée des mouvements orientaux, ce qui crée un engouement des chercheurs vers les religions orientales, notamment avec les beatniks. L’Eglise a donc voulu trouver un moyen de garder ses ouailles en stigmatisant ces mouvements. Le premier à avoir été stigmatisé a été la « secte » Moon. De là se sont multipliées des boîtes à rumeur que l’on appelle des associations antisectes et on a fait une chasse de tout ce qui était non-conforme en France. Se sont rajoutés à ça une crise et un engouement sur les créatifs culturels.

À peu près au tiers de la population que ce soit aux Etats-Unis, en Europe ou en France se tourne alors vers le bio, les mouvements et pensées alternatifs et se positionne en dehors du monde l’avoir. Cette population gêne la religion en place mais aussi l’économie en place, car les gens remettent en cause par exemple le système médical classique. On rejette la médecine officielle et les vaccins non pas par le biais de la croyance mais sur des faits médicaux précis. Et dans les années 80, l’ordre des médecins, les laboratoires pharmaceutiques se sont rendus compte que tout ceux qui était dans des mouvements de reprises en main spirituelles devenaient autonomes par rapport au monde du soin, chercher à se soigner avec des médecines alternatives et délaisser en grand nombre les médecines académiques européennes et françaises en particulier.

Qu’ont alors fait les laboratoires pharmaceutiques, et là nous avons des preuves ?

Ils ont financé à grand renfort médiatique et financier des colloques sous-entendus antireligieux, alors que leur vrai combat était contre la médecine alternative.

L’association Apsamed propose la légalisation des médecines douces en France. Mais selon certaines personnes, cette association serait plutôt composée de charlatans. Comment savoir qu’elle est correcte ? Existe-t-il des autorités nationales ou locales compétentes pour faire des recherches sur le bien-fondé de ce genre d’association ?

Didier Pachoud, président du groupe d’études des mouvements de pensée en vue de la protection de l’individu (Gemppi) de Marseille est un inquisiteur en herbe. Il s’est retrouvé aux côtés de la présidente d’Apsamed, car il avait été invité à ses conférences. Il a ensuite manipulé les vidéos réalisées à son insu. Il a retiré les choses de son contexte et a fait dire n’importe quoi à la présidente d’Apsamed. La structure a été descendue. Aucune contre-réponse n’a été donnée. C’est une interprétation totalement subjective qui a tourné en boucle dans les médias et les gens n’ont eu qu’une version de l’interprétation. Depuis 30 ans, on fabrique des problèmes parce que c’est un excellent moyen de créer des boucs-émissaires.

Nous demandons depuis 20 ans maintenant la création d’un observatoire national en France non pas pour lutter contre les sectes ou les chasser de manière hypocrite par voie de missions interministérielles qui coute très cher aux contribuables ou qui cherche à monter les gens les uns contre les autres, mais une structure composée de personnalités de tout bord, c’est-à-dire des scientifiques, des sociologues, des médecins et des membres d’associations, payée par la Nation qui écoute et entend toutes les personnes de manière objective et permet d’avoir du bon sens et le sens du sacré. Pour travailler au Haut commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme à Genève, je sais qu’il est possible d’avoir des structures qui se réunissent et où chacun peut parler, s’écouter et s’entendre.

Donc Apsamed est une structure digne de confiance et vers laquelle on peut se tourner pour avoir des informations sur la médecine douce ?

Ce n’est pas à nous de défendre les idées et les comportements des différents groupes qui nous rejoignent et nous demandent de l’aide. Notre fonction n’est pas de dire « c’est bien, c’est pas bien ». Notre fonction est de défendre les articles 9 et 10 de la Charte européenne des Droits de l’Homme et l’article 19 de la Déclaration des Droits de l’Homme, et donc de défendre les principes de libertés de pensée.

A partir du moment où des associations se créent, on leur donne la possibilité légale d’exister. C’est au législateur de déterminer si cette association est bien, pas bien, dangereuse, pas dangereuse, etc. Nous nous situons sur le principe d’arrêter de stigmatiser des gens parce qu’un certain groupe de normalisateur, d’inquisiteur, de dictateur de la pensée pensent le contraire.

On reçoit en toute objectivité les gens qui sont là comme n’importe lequel des stigmatisés, on écoute des gens qui sont pour cette association, des gens qui sont contre. On n’a pas à confier ce genre de mission à des gens qui sont très mal dans leur peau, qui ont un niveau culturel qui est au ras des chaussettes pour déterminer qui va bien penser, qui ne va pas bien penser et trouver la normalité.

Aujourd’hui, l’organisme qui est censé faire ce travail est la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) mais cet organisme a pour fonction de faire la chasse à tout ce qui n’est pas normal.

C’est donc une association antisecte nationale. Et cet anti-sectarisme a d’ailleurs été condamnée de nombreuses fois par la Cour européenne ou encore le bureau des libertés de l’ONU, avec qui nous sommes en lien.

L’article de Libération titrait le 16 avril 2015 « Lutte contre les sectes : l’Etat à la dérive » et annonçait la mort de la Miviludes et des associations antisectes. Cela rejoint ce que disait Emmanuelle Mignon en 2008. La Miviludes ne peut pas continuer son travail car elle invente les problèmes. Comme le disait l’ancien président de la Miviludes, Jean-Michel Roulet, qui est malheureusement resté un an et que j’aimais bien parce qu’il était un vrai intellectuel et non un partisan, « le paysage sectaire a totalement éclaté et la Miviludes n’est plus adaptée à la situation. Il faut la remettre à plat ». Ce sont des chancres dans notre République et il faut les extirper.

Dans quel état pensez-vous que la liberté de conscience est en France ? Êtes-vous inquiet de ce qu’il se passe aujourd’hui ? Entre les lois sur le renseignement, les grands débats sur la liberté ou non d’expression, sur la laïcité, etc.

Je suis très inquiet et encore une fois l’idée d’un observatoire objectif serait une bonne chose, parce que ça permettrait de remettre à plat nos principes et de savoir ce qui est dangereux pour la population ou pas. Aujourd’hui, on parle de secte islamique. Dans l’imaginaire populaire, le mot secte islamique s’associe au mot secte en général. Comme on n’a pas de définition juridique, c’est le flou artistique savamment orchestré par ces petits inquisiteurs.

J’ai aussi peur de la restriction des libertés. En 2001, lors des attentats du World Trade Center, on avait retrouvé une carte d’identité intacte d’un des terroristes qui venait de se crasher avec un avion et ça n’a interpelé personne. Cette attaque a donné naissance au Patriot Act de Bush et de l’Arabie Saoudite, ce qui a permis d’intervenir en Irak. Aujourd’hui, début d’année, des hommes attaquent la rédaction de Charlie Hebdo. Chose extraordinaire : les forces de police retrouvent une carte d’identité dans la voiture des terroristes. Qui va gober ça ? Et on voit le président arrivait sur les lieux 15 minutes après les faits. Comme si on allait laisser le président de la République arriver sur les lieux d’un attentat alors que la zone n’est pas sécurisée. Quelques jours après, on réunit les gens dans la rue. On nous explique qu’il y a des problèmes d’attentat et on fait descendre des millions d’individus dans la rue ! On peut vraiment se poser des questions.

Et maintenant, on sort une loi qui va surveiller tous les citoyens grâce à notre cher Manuel Valls. Ce sont ces gens-là qui sont hyper dangereux, car ils sortent des lois liberticides. Quand on voit l’Express un mois après les attentats, qui vient d’être au passage racheter par des grandes fortunes comme Libération, publier la liste des mouvements dangereux sur Internet. Ces mouvements contestataires sont présentés comme des mouvements complotistes. On refait la même chose qu’en 1996 pour les sectes.

Que diriez-vous aux concitoyens pour rester alertes ?

La première chose serait d’éteindre la télé et de ne regarder que certaines émissions sur certaines chaînes comme Arte. Et d’arrêter de s’abreuver d’informations des grandes chaînes oligarchiques parce qu’ils disent la même chose, à la même heure et dans le même ordre. Or, il n’y a pas que ces informations dans le monde. Si vous regardez Euronews et ses No Comment, vous vous apercevrez qu’il se passe autre chose dans le monde. Aller aussi s’informer sur les sites que le gouvernement veut fermer avec soi-disant les lois qui veulent nous protéger. On chasse tous les gens comme nous, car on remet en cause tous les diktats de la société de consommation.

La deuxième chose est de boycotter. Savez-vous que l’appel au boycott est interdit en France ? Je ne peux pas appeler au boycott mais la meilleure des choses est de boycotter ce qui n’est pas juste. Par exemple, les biens de consommation qui sont confectionnés par des enfants qui sont payés 50 centimes par jour. Ne pas manger de poules en batterie, des animaux torturés. Cela touche tous les milieux. C’est une question de conscience publique. Les dirigeants créent du problème pour pouvoir défendre leurs intérêts. Ne vous servez pas de Charlie Hebdo pour aller faire des lois liberticides qui sont mêmes critiquées par le Times, la France étant considérée comme plus liberticide que les Etats-Unis avec son Patriot Act.

Comme j’ai une vision internationale grâce à mes activités au sein de l’ONU, je peux vous dire que la France est montrée du doigt comme n’étant certainement plus le pays des Droits de l’Homme. La France est décriée et tout le monde se demande quand nous aurons un gouvernement respectueux de la Charte des Droits de l’Homme. Je suis très triste pour mon pays, on devrait montrer l’exemple. Ceux qui sont à Daesh ont bénéficié des armes que l’on a données quand ils sont rentrés en Syrie. Ce sont des armes françaises, américaines et européennes. On a alimenté ces gens en faisant croire que c’était une révolution nationale alors qu’il n’en était rien. Quand je vois les clowns qui nous dirigent et qui sont responsables de milliers de morts, je suis furieux. Nous sommes à l’origine de toutes ces catastrophes humanitaires et il est temps d’arrêter de mettre le feu à la population pour nos intérêts. Au lieu de dire je suis un président normal, j’aimerais qu’il y est un président qui nous disent « je ne peux plus tolérer en tant que président de la Nation française qu’1,3 million d’enfants meurt en Inde chaque année, que plus de 3 millions d’enfants meurent de faim en Afrique. Nous avons le devoir de faire quelque chose ». Voilà ce que l’on attend d’un président et lequel osera dire que nous avons assez d’intérêts et qu’il est temps de rendre les pays viables, que l’on va arrêter de les exploiter et que l’on va réparer ce qu’on leur a fait pendant des siècles et des siècles. Ce n’est pas normal que la moitié de la population meure de faim alors que l’on sait de source sûre que la Terre peut supporter 11 milliards d’individus. On rend les gens immuno-déficients pour les rendre immuno-dépendants. On rend la population malade pour avoir un monde de morts.


Interview de Interview de Thierry Becourt

 

MAGISTRATS de FRANCE REVEILLEZ-VOUS !

Juin 2013

Voici une lettre ouverte transmise par un magistrat du siège à plusieurs médias parisiens, dénonçant l'incarcération de Nicolas, 23 ans, mercredi soir, après une comparution expresse et une condamnation inédite à deux mois de prison ferme.

 

"Alors que Nicolas, jeune manifestant de la Manif pour tous, est en prison depuis mercredi soir pour rébellion. Le devoir de réserve qui s'impose à moi comme magistrat ne peut me bâillonner, il m'interdit seulement de m'exprimer à visage découvert.C'est pourquoi j'ai choisi d'écrire sous le parrainage de ce grand magistrat, MALESHERBES, qui défendit le roy Louis XVI devant la Convention au cours du procès qui conduisit à sa condamnation a mort. L'histoire a justement glorifié son nom, tandis qu'elle a rejeté dans l'oubli celui qui fut accusateur. A l'époque pourtant, c'était le contraire et personne n'aurait parié un kopeck sur la réputation de l'avocat.

 

Aujourd’hui, Magistrats de France, ne soyez pas impressionnés par la force que déploie un pouvoir aux abois. Aujourd'hui, le 19 juin précisément, le combat des anti mariage gay a changé de nature. Ce n'est plus un échange d’ idées, c ’est devenu un combat contre une dictature.

 

Le 19 juin 2013, un tribunal (celui de Paris) a condamné un manifestant de La Manif Pour Tous à une peine d’emprisonnement ferme en comparution immédiate.Quel était le crime commis par celui-ci justifiant cette sévérité inhabituelle alors que les agresseurs d'un train (le RER D) étaient condamnés il y a quinze jours à de simples peines assorties du sursis, alors que les casseurs du Trocadéro du mois de mai ne sont toujours ni jugés, ni a fortiori condamnés ?

 

Les chefs de préventions étaient rébellion et refus de se soumettre à prélèvement génétique. Les faucheurs d’OGM, qui font du refus de prélèvement ADN un de leurs combats, sont régulièrement condamnés à des peines d’amendes. Mais cela ne vaut pas pour Nicolas, manifestant pacifique au pied d'un studio de télévision condamné à de l’emprisonnement ferme

pour partie. C'est aussi pour la rébellion qu'il a été décerné mandat de dépôt par les juges.

 

Emprisonné immédiatement pour avoir refusé de se soumettre à la dictature !Rébellion : mais c'est la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen elle-même en son article 2 qui élève au rang de droit naturel et imprescriptible la résistance à l'oppression. Et lorsque des policiers agissent en dehors de toute légalité, (ils n'avaient pas sommé l’ attroupement de se disperser à deux reprises comme la loi les y oblige - article 431-4 du Code pénal), alors oui, la résistance devient un devoir. Et elle s'appelle rébellion dans notre droit positif. Mais ce n'est pas une infraction, c'est un devoir de l'homme libre.

 

Magistrats de France, ne vous faites pas les complices de l'oppression. Vous n'avez que le mot indépendance à la bouche, eh bien usez en aujourd'hui. C'est dans ce moment particulier de l'histoire de France que nous vivons que nous devons agir en magistrats indépendants, le peuple de France nous en saura gré même si le pouvoir va nous vilipender.

Lorsque la police procède à des arrestations arbitraires, notre grandeur est de dire non, de libérer ceux qui ont été injustement placés en garde-à-vue, de classer sans suite les infractions qui n'existent nulle part ailleurs que dans l'esprit des dictateurs.

 

N'ayons pas peur des moyens immenses déployés par un pouvoir qui n‘en peut mais.Quelle crédibilité accorder à la Préfecture de Police de Paris qui traque les opposants et laisse courir les délinquants ‘? Quelle crédibilité accorder à des services de police et de gendarmerie qui ont toujours des forces disponibles lorsqu’il s'agit de maintien de l'ordre (ou de circulation routière) mais plus personne quand il faut mener des enquêtes et procéder à des arrestations de délinquants chevronnés ?

 

Et vous, policiers de France, qu’attendez-vous pour poser les armes lorsque vous recevez des ordres illégaux ?

Certains d‘entre vous auraient dit leur dégoût lorsqu'ils sont forcés d’arrêter des veilleurs pacifiques. Honte à vous : si vous êtes dégoûtés, refusez i Mais en agissant, vous vous faites les complices actifs et conscients de la dictature. L'expression de votre gêne est pitoyable, c'est la même qui étreignait Ponce Pilate lorsqu’il envoyait le Christ au Calvaire.

 

Magistrats de France, ne voyez-vous donc pas que le combat n'est plus celui de la légalité mais celui de la légitimité. Les manifestations contre le mariage de personnes de même sexe ont montré qu'une loi ne peut pas simplement être "légale" pour être appliquée, mais elle doit surtout être légitime. Ce n’est pas parce qu’un texte a été voté par les représentants du peuple en usant de ruses diverses qu’il est légitime. Tous les totalitarismes de l'histoire, toutes les dictatures du monde se sont toujours appuyés sur la légalité pour agir. Aujourd’hui, une loi a été votée et promulguée sur le mariage gay. Mais le peuple de France continue à manifester pour dire qu’ elle n’est pas légitime. Et nous devrions participer à cette entreprise de négation du peuple ? Il n'en est pas question.

 

Nous ne serons pas comme le Procureur de Bordeaux qui a écrit aux maires de son ressort pour qu’ils fassent taire la voix de leur conscience sous peine des pires sanctions. Nous ne serons pas comme le Procureur de Paris qui, après avoir été le zélé serviteur d'un gouvernement de droite lorsqu’il était le directeur de cabinet du ministre de la justice, se fait aujourd’hui le chantre de la répression la plus sévère contre ces horribles manifestants pacifiques.

 

Nous ne serons pas comme ces Procureurs Généraux, quasiment tous nommés par le gouvernement d’avant 2012, qui sont aujourd’hui les courtisans les plus pressés auprès du pouvoir en place et donnant de multiples gages de leur soumission.

 

Non, nous serons le rempart ultime de la liberté d’opinion, les avocats inlassables d’un peuple à qui on refuse le droit de s'exprimer. MALESHERBES est un modèle, il s’est levé pour dire non quand tout le monde disait oui.

 

Le 20 juin 2013

Chrétien Guillaume de MALESHERBES"


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Un cri de désespoir 

Il me semble vraiment important de vous livrer ce témoignage  d'une mère

parlant pour les citoyens de notre pays. Octobre 2013

http://www.lemonde.fr/politique/video/2013/10/11/cope-interpelle-par-isabelle-maurer-chomeuse-et-furieuse_3493924_823448.html

   IL SOUFFLE EN FRANCE UN VENT D'INTOLERANCE

NOUVELLE CHASSE AUX SORCIERES & NORMALISATION

Il souffle en France un vent d'Intolérance...

 

Thierry Bécourt – 28 Juin 2006 – ULB  Bruxelles –

Colloque « Libertés religieuses et thérapeutiques, faisons le point » - CapLC Bruxelles

 

UN ARTICLE DE 2006 QUI RESTE D'ACTUALITE


            Si parler de chasse aux sorcières et du retour de l’inquisition avait valu un procès à L. Pauwels en 1996 qu’il avait d’ailleurs gagnés contre les anti-sectes français, utiliser les mêmes termes aujourd’hui ne choque plus personne.


            « Il est manifeste qu’un courant d'intolérance traverse la France et gagne l’Europe. Il nous rappelle les plus sombres périodes de notre histoire. Le spectre de Vichy nous guette. .. Cette intolérance étatisée que nous vivons aujourd'hui dans notre pays dit 'des droits de l'homme', marque le début de la réelle pri­vation de la liberté, celle de la pensée... qui, si nous perdons notre vigilance, ouvrira la porte au totalitarisme. »


          Voilà ce que j’écrivais en introduction de mon modeste ouvrage, « La nouvelle chasse aux sorcières » en janvier 2002.

           4 ans après la normalisation se poursuit…


           Dans les années 80 déjà, on pouvait lire dans la revue ‘L’Ere nouvelle’ sous la plume de Pierre Lance  dans son article « La France est-elle encore le pays des droits de l’homme ». « On parle beaucoup des droits de l’homme pour les étrangers, jamais à propos des français. Il est admis une fois pour toute qu’en France, la question ne se pose pas et que chaque citoyen y jouit pleinement de ses droits garantis par la Constitution. Sur cette belle garantie de papier, les français dorment comme des loirs, en attendant sans doute un réveil tardif sous une douche glacée. Il y a quelque chose de pire que l’esclavage : c’est l’illusion de la Liberté…

Un esclave ronge son frein, tire sur sa chaîne, guette patiemment la défaillance du tyran tout en  préparant ses forces. Mais un « parqué » qui se croit libre dégénère béatement dans son confort mental, tout surpris de se cogner à un mur quand par hasard il veut sortir de l’espace réglementaire. »

 

            La France, et bon nombre de démocraties ont actuellement mis sur pied le meilleur des outils de réglementation, la normalisation qui consiste à ne pas choquer ‘l’Ordre moral’… Signe de l’auto-censure, aboutissement des dictatures.


            La censure part d’un bon sentiment, elle exige une représentation du monde qui ne nous heurte pas. 


            Les années 70  voient en parallèle avec l’ouverture sur le monde symbolisé par les évènements de mai 68, l’émergence de « Groupes de pression » pour faire de la lutte contre les sectes leur cheval de bataille.

            Mais l’apparent bon sentiment du départ n’était que la marque de la censure fruit d’une idéologie fanatique, dont nous faisons les frais aujourd’hui.



            Ces groupes de pression – constituées d’un nombre limités d’individus à fort pouvoir médiatique - sont portés par l'image d'être dans le vrai et de combattre pour la Vérité.

            Grâce à eux le Spectre de l’inquisition reprend vie et la dictature de velour se manifeste devant nous.


            Ce Spectre « secticide » tisse sa toile depuis une trentaine d’années en installant tout un réseau d’écoutes, de renseignements et de délations.

            Dites délation que nous retrouvons d’ailleurs à l’honneur dans le rapport 2003 de la MIVILUDES (Mission Int…) qui propose  en effet de « Favoriser le signalement des personnes en état de faiblesse ». Les critères d’une telle dénonciation étant laissés à l’opinion publique.

            C’est à l’évidence  une ouverture vers l’arbitraire et la suspicion, avec toutes les dérives de type totalitaire que cela comporte.

          Chaque citoyen surveillant chaque citoyen, principe de précaution oblige…


            On peut du reste constater dans ce même rapport les effets d’initiatives antérieures. Le rapport en présente une au chapitre 6, dans le cadre de l’aide aux victimes : « De nouvelles structures sont apparues depuis trois ou quatre ans. Ces petites associations qui agissent seules ou qui conjuguent leurs efforts avec les Unadfi/Ccmm, renouvellent le tissu associatif. Elles animent notamment des sites internet très consultés par le public. Elles conçoivent de nouveaux modes de solidarité, d’entraide et d’écoute entre leurs  membres. »

« La Miviludes soutient toutes ces associations de défense des victimes. Elle veille à ce que ces actions précises et programmées justifient l’allocation de subventions publiques. […] Elle favorise même les initiatives locales propres à fournir aux associations des moyens d’action mieux adaptés. »


            Nous voyons les graves conséquences de ceci par la création des sites où des rumeurs sont colportées, sans fondement, au gré de l’opinion publique.

            Ainsi, la Délation est non seulement reconnue d’utilité publique mais subventionnée !


            Pour preuve en 2006 toujours, lors d’un congrès à Bratislava, le 25  mai 2006, Mme Katz, secrétaire de la Miviludes tenait les propos suivants : « Nous n’avons aucun rôle d’investigation » « Nous n’avons pas à apprécier de la réalité ou non des dérives sectaires »… ainsi la Miviludes se contente d’enregistrer les délations à l’encontre des minorités de convictions puis à leur donner un statut officiel.  Il s’agit d’une pratique discriminatoire et totalement indigne. Est-ce comme cela que l’on conçoit la démocratie.



            Non moins inquiétantes pour les droits de l’homme sensés protéger l’intrusion dans notre vie privée, - sont les propositions 7 : Attirer l’attention sur les causes de certains refus de soin (transfusion sanguine, vaccination) » ou de la 9 « Dynamiser les cellules de vigilance départementales ». Que se passera-t-il si elles sont effectivement mises en œuvre ?


            Signalons au passage que l’accès à nos dossiers administratifs - que les organisations comme la MIVILUDES et autres groupes anti-sectes se font un devoir de renseigner - peuvent et ont déjà été interdits aux personnes concernées pour « secret défense » (?) ?


            Mais la toile du Spectre de la normalisation, nous le savons aujourd’hui passe aussi par l’influence des  groupes pharmaceutiques et des différents ordres médicaux qui n’en sont que valets.

            La concurrence que leur font les médecines alternatives leur est en effet dommageable d’un point de vue financier.  Et marquer du sigle de sectes ces dites thérapies du bien-être est un outil des plus commode.

            Il nous suffit d’en prendre pour exemple le colloque de septembre
2000, intitulé : « Il était une foi… les croyances. Les limites du pathologique », recommandé par la Commission Interrégionale d’Enseignement du DESS de Psychiatrie, et avec comme invités d’honneur des responsables d’associations anti-sectes don Monsieur Vivien ex-responsable de ma MILS.


            Colloque financé par la plupart des grands laboratoires pharmaceutiques dont l’influence politique est considérable. Le Guardian signalait par exemple que pour l’année 2000 les dons aux partis politiques sur le territoire des Etats Unis s’élevaient à plus de 24 millions de dollars. Gageons qu’en Europe les choses soient similaires.


            Ce sujet démontre les graves menaces qui courent en ce moment  sur la liberté individuelle en France, en Belgique comme en Europe avec la Fécris – fédération du spectre secticide européen -   et l’urgence qu’il y de réagir.


            Ce Spectre  jette le discrédit sur les convictions minoritaires, - dont les acteurs sont les véritables créatifs culturels de notre société - par l'emploi de la délation et de la rumeur parce qu’ils s'écartent de la norme de notre société de consommation, et qui remettent en cause le système économique et la pensée unique.

            Les acteurs de la normalisation s'ingénient à montrer d'un doigt accusateur tout groupe nous incitant à nous prendre en mains, à accroître notre autonomie, à agir librement et en toute conscience nous conduisant par 1à même hors de l’espace réglementaire. 


            Ainsi, un groupe en viendrait-il à remettre en cause les vaccina­tions ou à soutenir les courants de la médecine alternative, prati­querait-il la sophrologie, l'ostéopathie, la kinésiologie tant décriée aujourd’hui par les inquisiteurs voire l'homéopathie quali­fiée par un des "experts" secticides de "gris-gris magique", ou encore utiliserait-il l’astrologie et enseignerait-il les théories de la réincarnation, brûlerait-il de l’encens assis chez lui en tailleur devant une icône, quand bien même refusait-il l’alcool et la viande et se nourrirait-il bio, qu'il devient  suspect et fiché comme potentiellement dangereux.


            Le principe de précaution doit s’établir, une fiche doit-être dressée, les Renseignements Généraux ont du boulot, et le spectre secticide propère…


            Ainsi, le citoyen qui s’éveille aux valeurs de l’être tout en remettant le monde de l’avoir en cause, devient victime de l'ignorance au pou­voir. Victime de la rumeur, source de condamnations simplistes, sans écoute, sans enquête, et sans qu'aucun acte délictueux ne soit relevé. Victime de ces forces obscurantistes, véhiculant le vent de la peur et du doute dans leur sillage. Très vite, le Cercle infernal se referme sur nous, la famille, les enfants, les acti­vités associatives, la vie professionnelle. . .


            Coupable car « hors norme » !



           Nous connaissons l’outil du Spectre, l’outil que ce « Bête » emploi depuis des siècles, en Frances et partout où elle prospère…


            Il s’agit du  RDDP ?

            Vous savez : ce cercle qui débute par la Rumeur qui s’amplifie par la Désinformation se réjouie par la Diabolisation et finalise son oeuvre par Pénalisation. . .


            Voilà comment, en pleine connaissance de cause, ces groupes de pression, dont l'UNADFI (union nationale des associations de défense des familles et de l'individu) et le CCMM rejoint par les GEMPI et autres associations sont le fer de lance, peuvent conduire des enfants à être séparés de leurs parents, des citoyens honorables au suicide, des familles dans la détresse au meurtre, aux attentats, aux enlèvements. Comment ils diffusent un climat de haine, d'agression, de peur.


            Aujourd'hui, avec des centaines d'autres victimes de cette intolé­rance, nous avons décidé de témoigner, de crier notre honte de cette société française et francophone qui ose encore se montrer hypocritement garante de la liberté et de la fraternité en allant se pavaner en Chine pour mon­trer l'exemple de l'intolérance. Cette société qui, sous l'emprise du lobby anti-secte, reconnaît d'utilité publique des associations dont la seule vocation est de jeter le discrédit sur "ceux qui ne pensent pas selon la norme" !


            De telles constatations ne doivent cependant pas nous entraîner au pessimisme qui ferait le jeu de ceux qui consciemment ou non lut­tent contre la liberté de pensée en nous entraînant sur le chemin de l'inertie.


            Au contraire, nous sommes face à un véritable défit qui nous obli­ge à lutter chacun à notre manière en informant, en manifestant constamment notre désapprobation contre cette "intolérance reconnue d'utilité publique".

            Nous taire serait faire le jeu de l'ignorance au pouvoir...


            Aujourd’hui, grâce au fait que nous avons pris en main notre défense en décidant d’informer nos concitoyens, et défendre nos droits en saisissant la justice, nous pouvons retrouver l’optimisme dans les soutiens que nous accordent les derniers jugements dans ce domaine de la part de la CEDH et de la cellule de la protection des libertés de convictions de l’ONU qui toutes deux condamnent cette politique de lutte anti-sectes que mène la France.


            Ceci nous engage à poursuivre notre résistance et à conduire nos concitoyens à l’insurrection des consciences selon la formule si chère à Pierre Rabbi, pour informer notre société des dangers qui guettent nos démocraties.


            Pour gar­der notre autonomie il nous faudra résister pour exister. Résister c'est placer le spectre de la normalisation devant ses contradictions et nous savons que la résistance créative et pacifique est bien acceptée par une société si elle lui permet de gagner en tolérance. .

            Nous devons affirmer nos valeurs, faire rayonner nos découvertes en vue de faire progresser la société. Transformer la peur et ses conséquences en attention bien­veillante.


            Nous devons faire preuve d'autorité pour sensibiliser, ins­pirer et responsabiliser. Mettre en synergie des réseaux, en évitant le piège dans lequel le spectre nous pousse, celui de croire que la « secte » c’est l’autre, nous divisant ainsi dans la critique des autres actions, philosophies et méthodes.

            Ainsi refusons la peur de l’autre… comme en parle si  bien le livre que nous vous présentons sur  « le lavage de cerveau mythe ou réalité ? »


            Mais ne dit-on pas que nos ennemis sont nos meilleurs amis car il sont à l’affût de nos moindre manquements nous poussant à les transcender.

            Pour cela ce Spectre de la Normalisation devient aujourd’hui notre plus grand ami en ce qu’il nous pousse à nous unir. Notre union est notre seul moyen de recours, si nous souhaitons  faire émerger la vérité  nous ne le pourrons que par le dialogue et l'esprit de fraternité.


            La chasse aux sorcières prospère sur l'indifférence et la passivité. Nous sommes aujourd'hui en phase d'inverser la courbe, la prise de conscience de l'importance de l'intolérance s'accentue, les tenants de l'obscurantisme passent de la dynamique de l'attaque à celle de la défense alors que les chercheurs de vérité se lèvent non plus pour se justifier et expliquer mais combattre la normalisation sans âme, la corruption et l'affairisme.


            Mais cette courbe n'est qu'amorcée, et nous devons l'accentuer en continuant à informer les citoyens sur les agissements des anti­sectes et en les condamnant en justice chaque fois qu'ils violent la loi. Il faut dénoncer les bavures de ces groupes de pression qui peu­vent détruire des vies et conduire au suicide par la rumeur. Nous devons sans cesse montrer notre désapprobation et notre détermi­nation à refuser leurs agissements, leur intolérance, même s'ils s'en défendent. Aujourd'hui, les faits sont là !


            Avons-nous le droit d'attendre passivement que l'on nous condam­ne ne à suivre la pensée unique ?

            Oui, aujourd'hui, l'heure est grave! Notre liberté est en sursis...

Il est temps d’oser parler, d’oser dire non. Sans agressivité mais avec détermination.

Nos actes créent le monde de demain, et notre présence ici est un gage de cette lutte pour la liberté des consciences que nous ne sommes pas prés à abandonner.


            En surfant sur le Net, suite à une information sur l’implantation de la puce électronique, je ne résiste pas à vous livrer ce texte lu sur un site ami :

« En réalité, il n’y a jamais eu autant d’espoir qu’ aujourd’hui. Les gens en ont marre et veulent retrouver les vraies valeurs. La vérité est qu’il y a tant de révolutionnaires aujourd’hui, que nos oppresseurs commencent à prendre peur. La réalité crève les yeux : Eco lieux, essor du bio, rassemblements alternatifs… Nous sommes très nombreux et de mieux en mieux organisés. Ici il n’y a pas de compétition. Nos oppresseurs, eux, ne fonctionnent que par l’argent et la force. Ils se font même la guerre entre eux. « Gloire à celui qui aura le plus de pouvoir ». Ils s’entretueront donc tout seuls. Ignorons-les .Nous sommes bien plus forts qu’eux.

Croyons en notre pouvoir personnel. Les médias nous programment à nous sentir impuissants face au monde. De grâce, ne cédons pas ! Reprenons notre espoir en main. Nous sommes déjà en train de gagner. » 


            Je rêve du jour où les mouvements minoritaires et religieux quitteront en France et en Belgique, le Ministère de l’Intérieur pour rejoindre celui de la Culture.


            Merci à vous.    Thierry Bécourt  - 

Président CapLC   Ambassadeur de la Paix Genève

Censures & auto-censures... 

 

   vers l'aseptisation de la société         

 Face aux divers monopoles du pouvoir qu’ils soient médiatique ou parlementaire, une vraie prise de conscience est en train de naître : la censure ne se déguise même plus, elle se fait à la vue de tous. Devenue ‘auto-censure’ comme preuve évidente d’une société en route vers le despotisme, une dictature larvée qui ne dit plus son nom.

           

            Frontière entre choix et censure ? La censure partirait-elle d’un bon sentiment ?

 

            Aujourd’hui, On exige une représentation du monde qui ne nous heurte pas. Il ne faut pas choquer ‘l’Ordre moral’…

 

            Mais nous savons que ceci ne peut se faire qu’au détriment de notre droit le plus précieux, la liberté de pensée.

 

 

 

            J’aimerai ci-dessous vous proposer une petite analyse des réflexions que nous livre F. Chandernagor, écrivaine et juriste dans le numéro ‘L’histoire’ de février 07, sous le titre :

« Retour de la Censure ».

 

            Article qui m’a paru suffisamment elloquant et important dans ce contexte politique actuel  s’appuyant sur la pensée unique et moralisatrice du ‘bien pensant’ que je ne résiste pas à vous l’exposer.

 

            L’auteure fustige d’abord le Parlement   ; elle cite le propos d’un député qui déclarait dans l’Hémicycle le 12 octobre 2006 : « On ne laisse pas la médecine aux médecins, pourquoi laisserait-on l’histoire aux historiens ? »

            Elle constate que le le Parlement agit sans juge, sans enquête, sans spécialistes du sujet’ et elle s’inquiète des lois en cours qui interdisent aux historiens de revenir sur des points importants de l’histoire comme si la France se posait en ‘gardienne de la mémoire’.

            « La France est le seul pays démocratique à avoir imposé aux citoyens un corpus de lois historiennes et à se vanter de vouloir continuer. » 

            Ces lois risquent de violer le droit européen et l’histoire en empêchant tout chercheur de remettre en cause un ‘fait historique’ établi, histoire de ne pas remettre en cause l’Ordre moral en marche depuis le début des années 90. Veut-on interdire la recherche universitaire, ou la conduire à s’exercer dans des domaines exclusifs et choisis par des instances directives tout en excluant voire interdisant d’autres domaines sous peine de poursuite ?

            « La loi défini le périmètre intellectuel autorisé, tout le reste est interdit » , « De fait la recherche universitaire est soumise au législateur comme autrefois à la Sorbonne ecclésiastique »

            Il semble donc que le contexte actuel y  conduit.

 

            F. Chandernagor nous rappelle que : « La fixation des vérités historiques n’est pas mentionnée dans l’ article 34 de la Constitution » , « Le Parlement sait donc pertinemment qu’il outrepasse ses droits. »

            D’ailleurs elle cite Elisabeth Guigou qui lors du vote de la loi Taubira disait aux députés : « Ce que vous faites est contraire à notre Constitution, vous êtes en train de violer l’article 37 » ce que contestera Donedieu de Vabre aujourd’hui Ministre de la Culture…

 

            « Je sais, dit-elle, que quand 4 députés sur 5 vont à la campagne en pleine semaine c’est qu’ils préfèrent ne pas être là pour défendre nos libertés. »  et plus loin « Pour éviter un examen de la Commission des Lois ou du Conseil d’Etat, les Parlementaires inféodés à des groupes de pressions procèdent donc par amendements de séances, de telle sorte que personne n’a le temps de l’examiner… »  surtout les juristes.

 

            Avec de tels débordements il deviendra possible d’envoyer un enseignant devant la justice sous prétexte qu’il n’a pas consacré suffisamment de temps à tel ou tel thème. « Faut-il juger le passé par la loi » ajoute-t-elle ?

 

            L’auteure est encore plus explicite lorsqu’elle ajoute plus loin : « Aujourd’hui à cause de ces confusions savamment entretenues, l’opinion publique est tentée par une dérive obscurantiste. La confusion des termes  engendrant une compétition victimaire et l’imprescriptibilité du péché enclenche une mécanique du sacrilège. (…) La victime dans nos sociétés est entourée de l’aura du sacré. (…) Les ‘biens-pensants’ demandent aujourd’hui que l’on assimile les opinions aux actes ! C’est le retour de la pensée magique. Si nous suivons ces ‘bons esprits’ nous reviendront à ces temps de barbarie où la pensée et l’acte étaient confondues, le mot ‘offensant’ jugé aussi criminel que le coup de poignard. »

 

           

 

           

            Auparavent l’Eglise veillait au respect des normes, aujourd’hui  c’est le Parlement  sensé représenter les droits du Peuple.

            Le Parlement devrait veiller à ne pas se transformer en ‘Ministère de la sécurité d’Etat’ de triste mémoire où l’on côtoyait, des informateurs officieux, des missions multiples de surveillance, l’encadrement, la mutation autoritaire, les informateurs s’espionnant entre eux…

 

            Nous réclamons le droit d’avancer nos idées en toute liberté, de refuser la normalisation exercée par les groupes de pression anti-sectes et autres censeurs de tout poils. Nous refusons que l’on nous dicte  notre manière de penser. Nous dénonçons les ‘bons esprits’ qui sous couvert de ‘reconnaissance d’utilité publique’ affirment qu’il y a des valeurs et représentations communément admises.

 

            Il ne faudra plus longtemps pour que la multiplication de ces censures et des lois liberticides que nous voyons se proliférer dans tous les domaines publics, finissent par faire de la France un vrai pays totalitaire. Déjà  aujourd’hui, sur notre territoire comme à l’Etranger nous bénéficions de l’image de république bananière, à quand celle d’une « République totalitaire » ?

 

            « Là où il n’y a pas de conflit visible, il n’y a pas de Liberté ! »  Montesquieu

 

Thierry Bécourt  -  Février 07


 

 

NB : En gras italique, propos de Mme Chandernagor

 

            

FRANC-MACON, qu'en est-il de tes serments ?

La Franc-Maçonnerie : ou le retour du matadore anti-sectes…

« En loge, si t’es différent, t’es mort ! » c’est un peu dit trivialement, comment l’on pourrait qualifier le propre comportement sectaire de « l’Ordre Maçonnique »… qui prenant ce mot à la lettre remet de l’ordre dans les idées et les pensées et devient la machine normalisatrice qui nivelle par le bas.

            La Maçonnerie, garante de la liberté absolue, ne serait-elle plus qu’un mythe ? Pourtant à l’origine  de sa création, tout part de la quête de l’Etre. Mais aujourd’hui c’est la quête du rien, le règne du paraître et de l’avoir.

            Force est de constater que la confiance n’y est plus de mise.

            Aujourd’hui, la Maçonnerie s’arroge le droit de dicter la juste pensée en s’appuyant sur la chasse aux sectes. Mais d’abord qu’est-ce qu’une secte ? Hormis la définition littérale, rien du côté juridique, laissant le champ libre à toute interprétation personnelle, donc à l’arbitraire et à l’opinion publique.

            La Maçonnerie bien-pensante, car dans la vraie vérité elle… en use et abuse. De quel droit et sur quel principe se permet-elle de juger d’autres groupes, d’autres pensées, d’autres mœurs qu’elle-même en les qualifiant du sobriquet de secte parce qu’ils sont différents, qu’ils pensent différemment.

            Comment juger de l’attitude du ‘monde profane’ selon leur propre mot, lorsqu’ils se battent en leur sein pour leur titre de détenteur de la vraie maçonnerie d’Angleterre, les vraies patentes, les vrais rituels pour telle ou telle obédience, montrant les autres comme moins maçonnique qu’eux-mêmes.

            Oubliant trop souvent que cette école des mystères n’était comme d’autres qu’un outil mis au service des chercheurs de Vérité. Là encore, sous couvert de secret, on fait tout et n’importe quoi préférant ‘l’ordre’ à la liberté de choix. Et au nom du secret, des Frères violant leur serment d’humanité, à l’image du matador, usent de leur pouvoir éphémère pour prononcer de véritables mises à mort.

            Condamnation sans jugement ni logique de la part d’êtres inconscients d’usurper leur tablier, perdu dans le paraître,  utilisant l’argent, le mensonge, et la rumeur comme autant d’outils pour museler les Créatifs Culturels. Fermant leur propre cœur à la Vie qui vient.

            Cœurs fermé au point d’adopter tous les comportements liberticides et réactionnaires des différents Ordre particulièrement celui des médecins qui trop souvent confond son serment d’Hippocrate en serment d’Hypocrite. Une Maçonnerie qui défend des principes de mort en condamnant systématiquement les médecines alternatives, dites douces ainsi que leurs patients.

            Une Maçonnerie persuadée de détenir la Vérité et qui en oubli l’Esprit de Vie qui devrait pourtant le guider. Si l’on donnait à nombre de Frères & Sœurs investis des ‘hauts grades’ du pouvoir toutes les couleuvres qu’ils font avaler à leurs congénères, fort à parier qu’ils en auraient de graves indigestions.

            Des minorités ont vu le jour avec leur lot d’originalité mais toujours avec une volonté de servir l’humain, pour l’aider à se comprendre. Tout cela participant à un long processus d’éveil intérieur. Pourquoi notre ordre qui se veut initiatique, se permet de les balayer et les ignorer ? Ne ferait-il pas mieux de faire le ménage devant sa porte ? A moins qu’il choisisse l’anti-sectarisme pour faire oublier ses propres turpitudes.

            Des FF & SS se sont fait massacrés, bafoués, tyrannisés pour défendre la liberté et la paix. Ces derniers nous permettent aujourd’hui de travailler dans nos loges. Qu’avons-nous fait de leur mémoire ?

            Aujourd’hui, au nom de la normalisation sous couvert de protection de la liberté (sic) notre Ordre soutien voire se réclame des boites à rumeurs de l’inquisition que représentent  l’ADFi ou la Miviludes.  Et en prennent prétexte pour faire leur justice dans l’ignorance existentielle de leurs victimes, imposant des décisions et des rumeurs qui comme la mort, se donnent sans appel. Maçonnerie à l’image de cette vieille femme aigrie par la vie et la jalousie, incapable de voir plus loin que ses parvis.

            Sources de dérivent sectaires qu’elle condamne elle-même ignorant qu’elle pousse en son sein. Imposant sans cesse son savoir, son ‘avoir’ sans humanité.

            En dénigrant les différences, la Maçonnerie cache  sa propre vilénie, ses nombreuses ignominies  et se donne ainsi bonne conscience.

            Quand osera-t-elle regarder la vérité pour ne pas la subir mais la prendre pour amie. Quand osera-t-elle comprendre qu’elle fonctionne sur le même mode de ceux qu’elle combat s’appuyant sur le pouvoir des FF & SS se tenant le tablier. Quand comprendra-t-elle qu’ainsi elle bâtie sa propre mort.

Quand est-il de son serment d’unité humaine, d’amour et d’universalité ?

Où en est ta "Liberté absolue de conscience" ?

                         Kelly & Thierry - FF & SS de Memphis Misraïm -  Juin 2009                      

MR SARKOZY CONTRE L'INTOLERANCE ET LE SECTARISME...

 

 

Monsieur SARKOZY, Président de la République Française

Palais de l’Elysée

55, rue du Faubourg St . Honnoré – 75008   Paris

 

                                                                                                                 Mercredi 9 avril 08

 

           

           

            Monsieur le Président de la République,

 

 

 

Permettez-moi, Monsieur le Président de vous adresser cette lettre ouverte, comme un APPEL A LA LIBERATION DE LA CREATIVITE FRANCAISE.

           

            Lors de votre discours présidentiel du dimanche 6 mai 2007 vous annonciez :« J’appelle chacun à ne pas se laisser enfermer dans l’intolérance et dans le sectarisme, mais à s’ouvrir aux autres, à ceux qui ont des idées différentes, à ceux qui ont d’autres convictions. »

            Je me souviens Monsieur Sarkozy de la profonde joie qui m’habitait à l’écoute de vos paroles. Une joie mêlée d’espoir et de reconnaissance de voir enfin tous les citoyens de notre pays considérés à leur juste valeur.

 

            Pourtant, le 3 avril 2008, la Miviludes, instance sous la responsabilité du Premier Ministre, sort son énième rapport...

            Sans surprise, navrant de subjectivité ! Contenance hautaine et méprisante envers les minorités de convictions tant philosophiques et thérapeutiques que nous représentons.

            Propos exagérés et sans fondement… comme d’habitude…

            Toujours la même violation de la dignité des citoyens indépendants qui ont le tord de remettre quelque peu en cause une société française sclérosée. D’avancer des idées originales. D’être trop créatifs.

 

            Aujourd’hui c’est toute la société française qui est touchée par une ‘mission’ qui plonge notre pays dans la suspicion et le déni des différences ; qui insidieusement pousse à la séparativité, à la rumeur, à la  diabolisation de l’autre…

            Une mission qui dresse les citoyens français les uns contre les autres faute de n’écouter consciemment et délibérément que la même et sempiternelle voix de la censure.

 

            Cet ‘autre’ qui n’est pas comme moi, qui ne pense pas comme moi, qui parle de sa foi qui n’est pas la mienne, de sa thérapie qui n’est pas ‘académique’ ni reconnue par les labos…

 

Notre triste ‘Mission de Vigilance’ française, s’emploie à le briser, à le discriminer, à lui refuser sa nature même de citoyen.

 

Ses méthodes :

- Utilisation abusive du mot secte juridiquement indéfinissable, laissant ainsi la part belle à l’arbitraire.

- Des critiques exclusivement adressées envers les minorités de conviction au mépris des principes de base de l’objectivité et de la présomption d’innocence.

- Refus de respecter les droits de la défense. Relais des associations anti-sectes, qui refusent la parole à ceux qu’elles stigmatisent et discriminent au nom de l’Etat Français.

- Elle n’a en son sein, que des antisectes patentés. Au mépris des conclusions des sociologues pourtant habilités et spécialistes du domaine, tels que Messieurs Baubérot, Poulat, Etienne, Liogier, Barrucant, Dericquebourg, Lucas, etc…

- Non contente de ces violations des principes de la liberté de conscience, cette Mission souhaite recréer une nouvelle "liste de sectes" plus détaillée que la précédente, - qui a tant fait scandale -  toujours sans en donner la définition ! Nouvelle porte ouverte à l'arbitraire.

- Cela va jusqu’à la remise en cause de la décision du Conseil d’Etat relative à la reconnaissance cultuelle des Témoins de Jéhovah…


            Ce n’est pas seulement la Liberté de conviction qui est touchée, mais tous les pans de notre société. Signe d’un état de délabrement de ‘l’Ame Française’.       

 

            Sur le sujet de l’application des libertés de conviction, nous constatons une nette divergence entre les pouvoirs exécutifs et législatifs.  « Le régime présidentiel  tire sa force et sa légitimité de la volonté du peuple souverain. Si la volonté du peuple est ignorée, méprisée ou bafouée, le régime n’a plus de démocratie que le nom. Or, force est de constater que c’est ce qui se passe en plusieurs domaines dans la France d’aujourd’hui, et ce qui est dramatique, c’est que ces manquements sont moins le fait du gouvernement que des parlementaires, dont le premier devoir est pourtant de contrôler le pouvoir exécutif et de lui rappeler ses limites.

Si le peuple constate que le Pouvoir ne tient aucun compte (de ses demandes), l’indignation citoyenne finira par être portée à son comble. La trahison (et son absence de reconnaissance et d’écoute) du peuple souverain perpétrée par les politiciens de droite, de gauche et du centre est totale, arrogante et cynique. La démocratie française est en train de se suicider elle-même. Gribouille règne au Palais-Bourbon ! » Pierre Lance – Les 4 Vérités mars 08 

 

            Ce numéro des « 4 Vérités » sous la plume de Guy Millière  nous parle également des multiples anomalies et aberrations qui marquent la société française. « Les obstacles à la croissance et à la créativité en France … Des « commissions » chargées de se pencher sur de faux problèmes que, par définition, elles ne résoudront pas ; de discours politiques stupides et faussés à débats ineptes, on n’a que l’embarras du choix et l’incitation de se détourner de l’ensemble avec un sourire navré.

Mais ce minimum (de conscience) semble déjà beaucoup trop aux tenants de tous les archaïsmes et aux adeptes des scléroses. Il est des esclaves qui pensent avoir tout à perdre en étant délivrés de leurs chaînes et qui préfèrent mourir avec elles, disait un auteur du XVIIIe siècle. »

 

            Toujours chez nos parlementaires anti-sectes, la même vision étriquée, la même vision rance de la position étrangère dés qu’elle diverge de la leur, le même cynisme envers les minorités de conviction, la même morgue, la même absence de principes éthiques, le même refus d’appliquer les conventions de droits de l’homme.

           


Pour ce qui nous concerne, nous avons passé le stade du désespoir, nous faisons ce que nous pouvons depuis plus de dix ans pour alerter les citoyens français, mais comment se faire entendre et passer nos messages avec une presse et des médias aux ordres ?  Des journalistes qui n’écoutent et n’encensent que la même voix inquisitrice, qui font la part belle au monde secticide.

            Comment faire entendre notre voix, la voix des minorités de conviction, la voix des Créatifs Culturels, lorsque les journalistes refusent l’objectivité. Lorsqu’ils refusent la base d’une démarche démocratique consistant à écouter tous les points de vue.

Comment se faire entendre des médias qui préfèrent suivre le chien qui aboie le plus fort et ignorent de ce fait plus du tiers de la population ?

 

            La France  semble atteinte de surdité, son esprit de liberté ne cesse de s’amoindrir de mois en mois… bientôt ne restera plus qu’une coquille vidée de sa substance… sur laquelle l’on pourra lire : ‘ci-git celui qui s’est autoproclamé le pays des droits de l’homme.’

 

Pourtant il y a peu notre Ministre de l’Intérieur, ainsi que le représentant du Bureau des Cultes Mr. Leschi et Madame Mignon, votre directrice de Cabinet, semblaient avoir réellement pris la mesure de ce qui fut appelé « un non problème ». Notre association a d’ailleurs démontré dans sa dernière brochure ‘L'Etat et la gestion des nouvelles spiritualités : les anomalies’, l'inexistence du problème "secte" en France. Les représentants des ministères témoignant devant la dernière commission parlementaire ‘Sectes et enfants’ ont fait état du très faible nombre de personnes concernées, une dizaine, sur trois ans d’enquêtes pour un pays de plus de 60 millions d’habitants, comparés aux 80.000 enfants en danger annoncés par les groupes de pression anti-sectes, parlementaires en tête !!!

           

Pourtant cela fait plus de dix ans que nous proposons une solution qui aurait à l’évidence le mérite d’aplanir toutes ces divergences.. Celle de la création d’un ‘Observatoire des Nouvelles Convictions’ réellement objectif, digne d’un Etat démocratique, susceptible donc d’accueillir toutes les convictions, tous les spécialistes, toutes les associations et acteurs du terrain quelque soit leur position. Ceci afin qu’il y ait un véritable dialogue, tolérant donc constructif qui empêcherait comme la ‘Miviludes’ de conduire à la suspicion voire à l’affrontement entre les  communautés de pensée.

 

Puissent les paroles de Mme la Ministre de l’Intérieur : « Cessons de juger à priori mais à postériorité. » être enfin mises en application. Oui que les dérives relevant du droit Constitutionnel soient sanctionnées, là comme ailleurs mais de grâce que l’on cesse de stigmatiser et condamner un citoyen parce qu’il ne pense pas selon la norme de la Miviludes et autres associations anti-sectes UnadFI, CCMM, et autre Gempi quand bien même sont-ils reconnus d’utilité publique.

Comme le faisait remarquer en substance Mme Lucas, unique sociologue ayant appartenue à la Miviludes et qui en a récemment démissionnée : « En France on impose un ‘prêt à penser’ avec les rapports Parlementaires ou ceux de la Miviludes. Ce n’est pas le cas dans nombre de pays comme en Angleterre, USA ou Suède où le respect de des croyances est total. »

 

Nous plaidons pour l’unité, pour que notre pays puisse retrouver le chemin de l’écoute et du droit. Pour qu’il quitte le prêt à penser et suive l’exemple dans ce domaine de la Suède ou de l’Angleterre avec l’Observatoire ‘Inform’.

 

           

Il ne nous reste plus qu’à espérer Monsieur le Président de la République que vous fassiez preuve de fermeté face à l’aveuglement de certains parlementaires en appliquant fermement vos paroles tenues à Blois, le 4 septembre 2007 :

« Je souhaite qu'on apprenne à chacun à respecter le point de vue qui n'est pas le sien, la conviction qu'il ne partage pas, la croyance qui lui est étrangère, qu'on lui fasse comprendre à quel point la différence, la contradiction, la critique loin d'être des obstacles à sa liberté sont au contraire des sources d'enrichissement personnel. »

 

            Puissiez-vous, Monsieur le Président, faire en sorte que vos paroles ne restent pas lettres mortes et que la Miviludes et ceux qui en dépendent les appliquent.

 

            Soyez assuré Monsieur le Président au nom de la Coordination des Associations et Particuliers pour la Liberté de Conscience, de nos pensées respectueuses et notre gratitude pour vos dernières prises de positions en faveur du maintien des libertés de conviction.

 

                                               Thierry Bécourt

Président CapLC - www.coordiap.com

Manupulation de la politique internationale

Comprendre la politique mondiale &

la catastrophe planétaire 

Michel Collon - www.michelcollon.info 

La crise racontée aux imbéciles

http://www.youtube.com/watch?v=HsMd00qhr_4

Alliance nocives arabie Saoudite and co...

http://www.youtube.com/watch?v=Vb_ZWZ-Y5Ts

Michel Collon et Israël

http://www.youtube.com/watch?v=FaPvZwr3pWA

http://www.youtube.com/watch?v=hqr6qymlAD0

 

 

Cf également tout ce que disent :

 

Etienne CHOUARD

http://www.youtube.com/watch?v=36HRbEX02zA

Pierre HILLARD

https://www.youtube.com/watch?v=rlKNrcYdNSk

JOVANIC

http://www.youtube.com/watch?v=vtGD9gRrNiU

 

http://www.youtube.com/watch?v=Vb_ZWZ-Y5Ts

Michel Collon et Israël

http://www.youtube.com/watch?v=FaPvZwr3pWA

http://www.youtube.com/watch?v=hqr6qymlAD0

 

 

Cf également tout ce que disent :

 

Etienne CHOUARD

http://www.youtube.com/watch?v=36HRbEX02zA

Pierre HILLARD

https://www.youtube.com/watch?v=rlKNrcYdNSk

JOVANIC

http://www.youtube.com/watch?v=vtGD9gRrNiU

 

LA FRANCE GANGRENEE PAR LE SECTARISME & LA DELATION...


FRANCE :

LA LIBERTE INDIVIDUELLE MENACEE PAR LES GROUPES DE PRESSION
NORMATIFS

Texte établi à partir de la « Lettre ouverte à la nation française »,

De  Thierry Bécourt


En France, la démocratie a encore bien du chemin à faire. En témoignent les 76 condamnations dont elle a fait l’objet en 2003 par les tribunaux européens, ce qui la place juste derrière la Turquie ; ou encore la brutalité et l’impunité judiciaire dont font régulièrement état les rapports
d’Amnesty International au sujet de sa police*.


Une menace plus que jamais présente en France est la tentative étatique de marginalisation des personnes ou groupes s’éloignant trop du système de pensée officiel. Le grand coup d’envoi de cette discrimination aux arrières-goûts de chasse aux sorcières avait été donné en 1995 avec la
Commission Parlementaire sur les sectes en France. Dans l’incapacité de définir cette notion même de sectes, elle écrivit alors : « Elle a donc préféré, au risque de froisser bien des susceptibilités ou de procéder à une analyse partielle de la réalité, de retenir le sens commun que l’opinion
publique attribue à la notion  [de secte] »( !).


Aujourd’hui des groupes de pression normatifs continuent leur action et discriminent des minorités de conviction philosophique, thérapeutique et religieuse avec le soutien actif du gouvernement et du contribuable. Pour illustrer ce propos, nous allons examiner les agissements de la MIVILUDES :
Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Derives Sectaires.

La Miviludes


La MIVILUDES (http://www.miviludes.gouv.fr) se définit comme ayant entre autre vocation à « observer et analyser le phénomène des mouvements à caractère sectaire dont les agissements sont attentatoires aux droits de l'homme et aux libertés fondamentales ou constituent une menace à l'ordre public ou sont contraires aux lois et règlements » et aussi « De favoriser,
dans le respect des libertés publiques, la coordination de l'action     agissements […] » Soit. Même si,  rappelons-le « caractère sectaire » peut être utilisé ou invoqué de façon subjective.

Mais dans les faits, on constate que cette mission agit surtout dans le sens de la collecte et la diffusion de tous les éléments négatifs qu’elle peut trouver sur ceux qu’elle décide de classer comme groupes à « caractère sectaire ». Elle répertorie et diffuse toutes les actions juridiques à
charges envers les groupes qu’elle cible. Dans le second chapitre de son rapport 2003 au premier ministre (également sur le site), chapitre intitulé « les agissements », est exposée, sur le thème des atteintes à la santé, une série d’informations juridiques encore en cours. Non seulement ces
informations ne respectent pas la présomption d’innocence, mais elles ne font pas état de l’évolution positive de certaines de ces affaires, comme pour le cas de l’Ecole de la Culture Solaire. Sont en effet passés sous silence les Appels voire Cassations en faveur des groupes accusés.

A titre d’ordre de grandeur, une organisation comparable, l’Adfi (Associations de Défense des Familles et de l'Individu, « Spécialisée dans l'information sur les sectes,  la prévention et l'aide aux victimes », http://www.unadfi.org/) de Lille a reçu plus de 100 000€ d’argent public en
2001. La Miviludes étant nationale et non locale, on peut imaginer le budget dont elle est dotée aux frais du contribuable.


Propositions de la MIVILUDES au gouvernement


Dans son dernier rapport 2003 la MIVILUDES va bien plus loin par les propositions qu’elle fait au premier ministre. Voyons ce qu’il en est.


Elle propose  en effet de « Favoriser le signalement des personnes en état de faiblesse ». Les critères d’une telle dénonciation étant probablement laissés à l’opinion publique. Or l’opinion publique n’est-elle pas elle-même en grave état de faiblesse par rapport notamment à la publicité ou aux
médias ? On peut redouter à travers cette proposition  une ouverture vers l’arbitraire et la suspicion, avec toutes les dérives de type totalitaire que cela comporte.


On peut du reste constater les effets d’initiatives antérieures. Le rapport en présente une au chapitre 6, l’aide aux victimes : « De nouvelles structures sont apparues depuis trois ou quatre ans. Ces petites associations qui agissent seules ou qui conjuguent leurs efforts avec les Unadfi/Ccmm, renouvellent le tissu associatif. Elles animent notamment des sites internet très consultés par le public. Elles conçoivent de nouveaux modes de solidarité, d’entraide et d’écoute entre leurs  membres.
La Miviludes soutient toutes ces associations de défense des victimes. Elle veille à ce que des actions précises et programmées justifient l’allocation de subventions publiques. […] Elle favorise même les initiatives locales propres à fournir aux associations des moyens d’action mieux adaptés. »


Les conséquences de ceci sont en fait des sites où des rumeurs sont colportées, sans fondement, au gré de l’opinion publique.


Non moins inquiétantes pour les droits de l’homme (Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée**) - sont les propositions 7 : Attirer l’attention sur les causes de certains refus de soin (transfusion sanguine, vaccination) » ou de la 9 « Dynamiser les cellules de vigilance départementales ». Que se passera-t-il si elles sont effectivement mises en œuvre ? Dans ce cadre, est-il nécessaire de signaler que l’accès à nos dossiers administratifs -que les organisations comme la MIVILUDES se font un devoir de renseigner- peuvent et ont déjà été interdits aux personnes concernées pour « secret défense » (?) ?


L’influence des groupes pharmaceutiques


Parmi les bénéficiaires de ces discriminations, on peut notamment penser aux groupes pharmaceutiques et médicaux. La concurrence que sont par exemple le bien-être ou les médecines alternatives leur est en effet dommageable d’un point de vue financier. L’hypothèse s’en tiendrait là si leur implication dans ce type d’affaires n’était, hélas, avérée. Par exemple, en septembre 2000, fut organisé  un colloque intitulé : « Il était une foi… les croyances. Les limites du pathologique », recommandé par la Commission Interrégionale d’Enseignement du DESS de Psychiatrie, et avec comme invités d’honneur des responsables d’associations anti-sectes. Ce colloque était financé par la plupart des grands laboratoires pharmaceutiques.


Même si l’on en parle peu en France, ces mêmes laboratoires ont une influence politique considérable. Le Guardian signalait ainsi pour l’année 2000 les dons de 24 millions de dollars des laboratoires pharmaceutiques aux partis politiques états-uniens.


On voit donc à travers ce sujet la gravité de certains des dangers que court en ce moment la liberté individuelle en France et l’urgence qu’il y a à réagir. Il est temps d’oser parler, d’oser dire non. Sans agressivité mais avec détermination. Nos actes créent le monde de demain.

                                 -------------

    Texte d'origine complet de la "lettre ouverte à la nation" (13 p.) de Thierry Bécourt sur demande

*http://web.amnesty.org/report2003/fra-summary-fra
** Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948

Il est mort le BON  SENS ...

Bon Sens


            Aujourd'hui nous déplorons le décès d'un ami très cher  qui se nommait "Bon Sens" et qui a vécu parmi nous depuis de longues années.  Personne ne connaît exactement son âge, car les registres de naissances ont été  perdus il y a bien longtemps dans les méandres de la bureaucratie.  

            On se souvient  de lui pour des leçons de vie, comme "La journée Appartient à
celui qui se lève  tôt", "Il ne faut pas tout attendre des autres" et "Ce qui arrive est peut-être  de MA faute". 


            "Bon Sens" vivait avec des règles simples et pratiques, comme "Ne  pas dépenser plus que ce que l'on a", et des principes éducatifs clairs,  comme "Ce sont les parents, et non les enfants, qui  décident".

  
            "Bon Sens" a perdu pied quand des parents ont attaqué des professeurs  pour avoir fait leur travail en voulant apprendre aux enfants les bonnes  manières et le respect. Un enseignant renvoyé, pour avoir réprimandé un élève  trop excité, a encore aggravé l'état de santé de "Bon Sens".  

            Il  s'est encore plus détérioré quand les écoles ont dû demander et obtenir une  autorisation parentale pour mettre un pansement sur le petit bobo d'un élève,  sans pouvoir informer les parents de dangers bien plus graves encourus par  l'enfant.  


            "Bon  Sens" a perdu la volonté de survivre quand des criminels recevaient un meilleur  traitement que leurs victimes. Il a encore pris des coups quand cela devint  répréhensible de se défendre contre un voleur dans sa propre maison et que le  voleur pouvait porter plainte pour agression.

  
            "Bon  Sens" a définitivement perdu sa foi quand une femme qui n'avait pas réalisé qu'  une tasse de café bouillante était chaude, en a renversé une petite goutte sur  sa jambe, et pour cela a perçu une indemnisation  colossale.  


            La  mort de "Bon Sens" a été précédée par celle de ses parents : Vérité et  Confiance, de celle de sa femme Discrétion, de celle de sa fille Responsabilité  ainsi que de celle de son fils Raison.

  
            Il laisse toute la place à ses trois faux-frères: "Je connais  mes droits", "C'est la faute de l'Autre" et "Je suis une  victime".  


            Il  n'y avait pas foule à son enterrement car il n'y a plus beaucoup de personnes  pour se rendre compte qu'il est parti. Si vous vous souvenez de lui,  faites circuler cette lettre, sinon ne faites rien !



Roland  Bermann

L'INQUISITION MEDICALE.

Il était une fois, l’inquisition médicale ou,

Les anti-sectes à l’assaut des thérapies non-conventionnelles… 


 

Depuis une vingtaine d’années en France, un certain nombre d’activités et de groupes, qualifiés péjorativement de ‘sectes’, ont fait l’objet d’attaques de la part d’associations militantes, vite relayées par les pouvoirs publics. Durant cette période, les médias ont mené des campagnes à sens unique sur le sujet, qui ne reflétaient que le point de vue fortement biaisé de militants extrémistes. En conséquence, un nombre croissant d’associations et d’individus ont expérimenté une situation insoutenable dans laquelle leurs activités ou leur existence mêmes étaient réduites à néant alors même que leurs actes n’enfreignent pas la loi. Dans les cinq dernières années, l’accusation infamante de ‘secte’ a même été étendue à de nombreuses activités de développement personnel, de thérapie ou d’éducation, voire à tout comportement non conventionnel.

Une association née pour réagir et conscients de cet esprit d’inquisition, la Coordination des Associations et Particuliers pour la Liberté de Conscience (CAPLC) est née d’un refus de cet état de fait, conduisant à la reconquête active du plein droit à l’existence et à la libre expression pour tous ces groupes et individus attaqués.

Depuis plusieurs années, et comme la Coordination pour la Liberté de Conscience s’en fait régulièrement l’écho, je constate que la ligne actuelle de la chasse aux sorcières est tournée vers les démarches spirituelles non-conventionnelles du fait qu’elles croisent inévitablement les médecines naturelles. Et c’est donc naturellement que cette répression touche les médecines douces dites holistiques ou alternatives..

Solution alternative = ‘hérésie’

C’est ici que cette nouvelle inquisition trouve les racines nécessaires pour manifester sa vision réactionnaire.

Toutes les solutions alternatives dans le domaine spirituel comme celui de la santé sont systématiquement stigmatisées et suspectées de dangerosité, donc de fait, étiquetées comme ‘hérétiques’.

De plus en plus on entend parler de menaces, d’interdiction, de coercition morale et d’emprisonnement pour tous ceux qui pratiquent des voies que l’ADFI aura jugé ouvertement ‘hors-normes’. La brutalité de certaines interventions contre des médecins et des chercheurs nous autorise à nous demander si nous ne vivons pas une situation pré-totalitaire. Et ce n’est pas la volonté délibérée d’empoisonner la population par l’alimentation et la médecine chimique, voire la sur-vaccination qui est faite pour nous rassurer.

On entend d’ailleurs de plus en plus parler de dictature médico-scientifique. Or cette idéologie ne peut tolérer les foyers de résistance à la pensée unique. C’est ici que l’ADFI et autres inquisiteurs publics,  entrent en jeu.

Ainsi, pour étayer notre thèse, il suffit de lire l’article du Monde du 19 février 2002 « La MILS[1] attaque les médecines parallèles » pour se convaincre d’une véritable mise en place d’un plan d’attaque des thérapies non-conventionnelles.

La CAP LC, ne compte plus les médecins et thérapeutes victimes de ce climat.

C’est le cas du Dr Philippe Bry dénoncé par un « confrère » pédiatre pour avoir pratiqué l'iso thérapie des vaccins – traitement pourtant tout à fait légal -, et condamné à un mois d'interdiction d'exercer par son conseil départemental sous le prétexte qu'il déstabilise les familles » et que ses procédés, insuffisamment éprouvés, feraient courir des « risques injustifiés » à ses très jeunes patients. L'aimable dénonciateur, responsable de l'Association des Pédiatres de ville de la région, a écrit au Dr Bry pour lui affirmer que la Commission des gardes ne « partageait pas sa pratique médicale » et, particulièrement, son « attitude vis à vis des vaccinations »

Plus dramatique est le cas du Docteur Yves Jullien, médecin généraliste puis toxicologue, qui animait un centre de réinsertion, accusé d’être un gourou et fut victime d’un acharnement destructeur tel qu’il finit par mettre fin à ses jours.

Il est temps que l’on mette enfin un terme au financement public de ces associations que sont l’ADFI et le CCMM.

 

Une conception particulière du ‘civisme’

 

Nous lisons dans Bulle n°50 (revue de l’ADFI) dans un article ‘Médecins et sectes’ : « Depuis les temps les plus anciens, la médecine a toujours traîné dans son sillage des charlatans. (…) Certains praticiens actuels renient la méthode scientifique elle-même pour se mettre à la remorque de médecines douces, parallèles, traditionnelles. En de telles circonstances, le civisme que préconise l’ADFI consiste à porter plainte simultanément, et auprès du Conseil de l’Ordre Départementale et devant le Procureur de la république. »

Poursuivons :

Bulles n°54 de 1997 ajoute : « Le fait que se développent et s’accroissent rapidement des officines de développement personnel, de psychothérapies ou de médecines parallèles, cause de graves inquiétudes sur le plan du respect de la légalité mais surtout en ce qui concerne la mission des ADFI sur celui du respect des personnes, de leur libre arbitre (sic) et de leur dignité ‘(sic). »

Le n° 55 de la même année nous indique que « le Dr Berliner, fondateur de l’association des victimes des pratiques illégales de la médecine, constate que les sectes s’articulent autour de médecines non-conventionnelles et demande la création d’un numéro d’appel gratuit ; il souhaite également mettre fin aux écoles de naturopathie qui fabrique des gourous(sic)… »

On y parle également des milliers de dérives irrationnelles de ces 3000 médecins français rabatteurs de sectes en n’hésitant pas à critiquer les ordonnances d’homéopathes et d’acupuncteurs, qui sont particulièrement visés.

Pratique médicale des plus nobles pour lesquelles l’ADFI appelle les patients à la délation en dénonçant les ordonnances qui ne leur sembleraient pas conformes !

Amis médecins, vous n’avez qu’à bien vous tenir ! Le patient vous juge et l’Adfi vous contrôle, pour mieux vous sanctionner ! 

La place nous manque pour parler du CCMM, mais ce dernier n’est pas en reste en ce domaine, leur bulletin Regards, diffuse exactement les mêmes thèses que nous fournirons à ceux qui le souhaitent.  

Qui a lu ces perles aura compris la menace…

 

Dans un autre registre, la revue ‘l’Impatient’ de juillet 1998 publiait sous le titre « On est fiché » les documents des RG demandant de ficher tous les opposants aux vaccinations comme autant de membres actifs des sectes. Ainsi, deux ans plus tard, les RG peaufinent leur travail, et intensifient l’amalgame et le discrédit comme moyen de faire taire les opposants à la pensée unique gouvernée par ‘dieu Profit’…

Le magazine américain ‘Fortune’ classe les compagnies pharmaceutiques comme le secteur le plus rentable aux USA, arrivant en tête des 500 premières entreprises en 2001.

Une saine résistance

Face à ces enjeux, on comprend l’utilité d’ ouvrages comme ‘La Mafia médicale’ G. Lanctôt ou ceux de S. Simon et autre L. de Brouwer.

‘The Gardian’ du 13 février 2000 signalait qu’aux USA les dons des laboratoires pharmaceutiques aux partis politiques pour les élections sont passés de 3 millions de $ en 90 à 24 millions en 2000. Les labos sont prêts à tout pour vendre leur marchandise. Le journal anglais ‘Scrip’ n’a pas hésité à publier les montants des pots-de-vin généreusement distribués par des laboratoires pharmaceutiques tels French, Glaxo, Pfizer, Shéring et SmithKline. En France aucun journal n’a osé évoquer ce scandale !

Comme le dit Sylvie Simon « On oublie trop souvent que les laboratoires ne sont pas des entreprises philanthropiques et que pour eux les vaccins ou autres médicaments ne sont que de vulgaires produits de consommation que l’on privilégie selon leur rentabilité et non en fonction de la santé publique. »

Ces mêmes laboratoires organisaient en septembre 2000 un colloque intitulé : « Il était une foi… les croyances. Les limites du pathologique » dont nous parlions en entête.

De tels colloques font passer les croyances comme une pathologie,  donc une ‘déviance’. C’est d’ailleurs la thèse que développent abondamment les ‘spécialistes’ comme le Dr Abgrall, qui plus est expert « es secte » auprès des tribunaux dans son livre ‘les charlatans de la santé’. Dit expert qui semble avoir mailles à partir avec la justice en ce moment… qui n’hésite pas à présenter l’Homéopathie comme un ‘gri-gri magique’ !

 

 

A l’heure où les thérapies et thérapeutes non-conventionnels car non-inféodés aux lobbies pharmaceutiques et autres Ordre des Médecins sont stigmatisés par le désormais courant sobriquet de « secte » dans l’unique but de leur faire perdre tout crédit voire de les condamner, Il est urgent que nous prenions notre avenir thérapeutique entre nos mains et refusions que ces lobbies nous retirent ce droit en choisissant ce qu’ils disent être bon pour nous !

N’hésitez donc pas à contacter le CapLc, à nous soutenir par votre adhésion. Faites nous savoir si vous avez été victimes de discrimination de la part de l’ADFI ou autres institutions.

 

Thierry Bécourt – www.coordiap.com

 

 

Attaques sur les psychothérapies

« Il était une ‘foi’ les croyances, les limites du pathologique », tel était le titre d’un colloque anti-sectes, sponsorisé par la plupart des laboratoires pharmaceutiques à Remiremont en octobre 2000 où participait Monsieur Vivien. Colloque recommandé entre autre par la Commission Interrégionale d’Enseignement du DES de Psychiatrie, dont nous reparlerons plus loin.

Il n’est pas trop fort de parler ici d’inquisition médicale, quand il est de bon ton de stigmatiser la ‘foi’. Aujourd’hui,  trois ans plus tard, cette volonté inquisitoriale est plus que jamais d’actualité avec le vote au Parlement, le 8 octobre dernier, d’un amendement visant à réglementer les professions de soins psychiques en exigeant des qualifications émanant exclusivement du moule universitaire.  

Le seul but est ici de contrôler ces praticiens sous prétexte d’une supposée « dangerosité ».

Dans le journal Libération du 25 octobre, sous la plume d’Antoine de Gaudemar, nous apprenons que le député UMP Bernard Accoyer est fier de combler un vide juridique obligeant tous les psychothérapeutes et autres psychanalystes à obtenir un diplôme de troisième cycle universitaire sous peine de tomber sous le coup du fameux ‘exercice illégal de la médecine’. Cet amendement précise toutefois que les intéressés pourront poursuivre leurs activités si elles l’exercent depuis plus de cinq ans à condition de satisfaire à une évaluation de leur pratique par un ‘jury’ dans un délai de trois ans… Jury qui, issu du milieu universitaire, ne sera à l’évidence constitué que de membres opposés à ces pratiques car étant à la source même de leur réglementation.

Déjà, dans le ‘quotidien du médecin’ n°6643 de Février 2000, sous le titre ‘sectes et psychothérapie : une proposition de loi du Dr Accoyer’ on pouvait lire : « A l’heure où la Mils signale que certaines techniques de psychothérapies sont des outils au service de l’infiltration sectaire, cette proposition de loi prend tout son sens. » Nous y apprenons également que ce député organisait avec la participation du Dr. Vasseur secrétaire général de l’association française de psychiatrie un colloque sur ‘les psychothérapies et la loi’ le 23 mars 2000 au Palais Bourbon.

Le ‘Généraliste’ n°2012 du 7 Mars 2000, lui-même, dans un article intitulé ‘Sectes et médecine : les liaisons dangereuses’ reprenait les propos de Patricia Casano, compagne de Mr Vivien et ex-responsable du Centre Ikor alias CCMM : « Tout ce qui touche à la psy. est une manne pour les mouvements sectaires… » 

On le voit, tout cela ne date pas d’aujourd’hui. 

Les psychanalystes sont donc contraints en ce mois d’octobre 2003, de rentrer dans le rang. Pour eux, dorénavant hormis la formation de médecin ou psychologue point de salut.

Les professionnels se rebiffent

Heureusement, des voies s’élèvent déjà comme celle de Jacques Sédat fondateur d’une association de psychanalyste qui parle dans cet article de Libération, « d’un amendement extrêmement fâcheux idéologiquement » ou celle de Jacques-Alain Miller directeur du département de psychanalyse de Paris-8, qui parle « d’un asservissement général à l’évaluation et d’une volonté de satisfaire tout en les encadrant les prétentions des lobbies psychothérapeutiques, impatients de voir légitimés les procédés du ‘psy-business’. »

Déjà en 1998, dans le numéro 159 de la revue Psychologie,  nous pouvions lire sous la plume de C. Allais, Dr en psychologie, président de l’Indip de Paris sous le titre :’Dangereux amalgames’ « Nous sommes préoccupés par l’amalgame qui se fait entre sectes, développement personnel et psychothérapie. De par sa fonction, le psychothérapeute se retrouve souvent au centre de dissensions familiales ou conjugales. (…) confronté à ce climat, l’entourage tend aujourd’hui à invoquer la manipulation mentale. (…) des malades iront jusqu’à accuser leurs thérapeutes de faire partie de sectes… » 

Christian Cotten, auteur de ‘mafia ou démocratie’ chez Louise Courteau et Président de Politique de Vie, vient de publier un article évocateur « Nous sommes tous des non psychothérapeutes » où il démontre que la chasse à la liberté de conscience et au libre choix thérapeutique est ouverte. Précisant plus loin que c’est en réalité une chasse aux créateurs d’emplois, de services et de relations et un massacre des intelligences vives de notre pays. 

Mais, allez-vous dire, que viennent faire l’ADFI et autres groupes de pression anti-sectes dans cette recherche du médicalement correcte ? Dans ce climat de rumeur ?

Observons donc les yeux grands ouverts…

Toujours dans Libération, un article intitulé un ‘fourre-tout de pratiques’ dénonce la psychothérapie au rang desquelles on trouverait, le rebirth, la sophrologie, les thérapies de groupes, la PNL, … comme sources de « catastrophes, qui dissimulent une autres visées comme un intérêt purement économique ou des bricolages d’initiation au nouvel âge. » Ainsi Guy Rouquet, président de l’association ‘Psychothérapie vigilance’ précise dans cet article : « Des gens peuvent être déstabilisés en 24 heures par des pseudo thérapeutes (sic) employant des techniques extrêmement dangereuses. »

Cette association récemment créée par cet enseignant, s’est lancée dans une activité militante aux côtés de l’ADFI rejoignant par là même le lobby anti-sectes.

Pour preuve ?

Nous lisons dans ‘Bulle’, bulletin national de l’Unadfi du 3ème trimestre 2003 p.35 : « L’association ‘Psychothérapie vigilance’, entend participer à l’information du public sur les différentes pratiques psychothérapeutiques (…) et dénoncer les abus et dérives de types sectaires (…) quelque soient leur formation ou secteurs d’activité. (…) Cette association oeuvrera avec les services de l’Etat et associations d’utilité publique et ceux qui luttent au quotidien contre les thérapeutes recourant à des méthodes dites de manipulation mentale ou de sujétion psychologique destinées à instaurer pour leur propre profit ou celui du groupement auquel ils appartiennent une mise sous dépendance morale, matérielle, financière, intellectuelle ou spirituelle du client ou du patient… » 

Est-ce là encore une association qui déterminera quelles sont les bonnes ou mauvaises thérapies et qui bénéficiera de la manne de l’argent public ? Que dis-je, de nos impôts ? Les psychothérapeutes et psychanalystes n’ont plus qu’à bien se tenir, les anti-sectes se diversifient et adoptent toutes les façades pour poursuivre par tous les moyens la chasse aux sorcières.

 

 

Thierry Bécourt – 28 Octobre 2003


Extraits et réflexions diverses…


 

 

Mais il faut savoir qu'en revendiquant ce droit à la différence, la médecine alternative risque ensuite de se trouver en difficulté pour réclamer son officialisation auprès des autorités en place, puisqu'elle est, justement, différente.

Nouvelles Clés : Que revendique cette médecine ?
Jean Vernette : La revendication principale porte sur la légitimité, parce qu'elle se sent agressée par certains jugements. Un exemple : en 1982, un rapport avait été déposé au parlement et au ministère de la Santé sur les techniques de soins qui n'étaient pas l'objet d'un enseignement organisé. Il y a eu deux types de réactions : d'une part, on a mis en place, à Bobigny, un diplôme universitaire concernant sept médecines douces, assez classiques : de l'ostéopathie à l'acupuncture. . . Mais à peu près au même moment, l'Académie de médecine a dit, dans un rapport officiel, que l'homéopathie restait un acte de foi et non de raison. Un membre de cette Académie a même dit que les médecines alternatives étaient le signe d'une régression à un âge préscientifique de l'humanité ! On voit qu'on est là en un lieu de conflit extrême.

Il y a aussi une approche juridique, c'est le problème de l'exercice illégal de la médecine. Car une médecine qui n'est pas exercée par un médecin reconnu officiellement est un lieu de lutte de pouvoir, la légitimité de l'un excluant celle de l'autre.
Ce conflit n'est pas à fleurets mouchetés ! Les partisans des médecines alternatives traitent facilement les médecins classiques de rationalistes étroits et, en retour, certains membres de la médecine classique traitent les thérapeutes des nouvelles thérapies de charlatans ascientifiques. Il y a là un lieu de conflits extrêmement forts.

 

L'A.D.F.I. est la courroie de transmission qui véhicule l'idéologie totalitaire des psychiatres américains marginaux. Elle préconise et utilise les méthodes de "deprogramming" du Dr Clark, qui sont similaires à celles employées par les soviétiques aux belles heures du communisme pour "soigner" les "dissidents".

L'A.D.F.I. tente régulièrement d'imposer ses thèses aux autorités publiques, aux médias.... Elle possède ses entrées dans les Ministères. Par ailleurs, elle est membre de nombreux organismes : la Commission Consultative Nationale des Droits de l'Homme (rattachée au Premier Ministre en France) ! ! !

L'A.D.F.I. n'hésite pas à employer les moyens qu'elle dénonce chez les sectes : désinformation, multiplication de messages répétitifs, exploitation maximale d'événements dramatiques (Guyana, Waco, le Temple Solaire... ). Elle se livre ainsi à une véritable intoxication mentale et exploite au maximum le façonnage des esprits résultant d'une domination séculaire de l'Eglise Catholique.

Le siège de l'A.D.F.I. est très fréquenté par le clergé, par l'abbé Trouslard qui y représente le Vatican, mais aussi par Mgr Vernette, l'abbé Yvon Lemoine, et l'évêque de Tours...). A l'origine, l'A.D.F.I. bénéficiait de locaux gracieusement offerts par une paroisse catholique.

Le fondement pseudo-scientifique de l'A.D.F.I. n'est pas porté à la connaissance des ses membres, pour la plupart sincères. Un discours leur est diffusé. Grâce à un astucieux habillage, le message est rendu crédible, attrayant, voire empreint d'altruisme. Derrière cette vitrine se cache en réalité une idéologie de l'exclusion et de la haine.

L'A.D.F.I. s'attaque généralement à des groupes soigneusement sélectionnés pour leur petitesse et leur pacifisme. Son objectif est de démontrer la nocivité et l'extrême dangerosité des nouveaux mouvements religieux, afin de ramener les brebis égarées vers l'enclos déserté de l'Eglise. En fait, elle entre dans le plan de ré-évangélisation de l'Église. Elle se livre à une véritable Croisade.

L'A.D.F.I. France est financée par des subventions du Ministère de la Jeunesse et des Sports (250 000 F), le Ministère de la Santé (200 000 F) et par de nombreuses communes et départements. Un tel soutien est une hérésie républicaine, les autres pays, par exemple l'Allemagne, refusant qu'une association de ce type soit financée par l'état.

Un permanent de l'A.D.F.I. est allé jusqu'à affirmer "qu'un membre d'une secte n'est pas une personne authentique".

 

 

L'ADFI n'a pas attendu le feu vert officiel car il y a des années qu'elle diffuse une liste de critères précis permettant de savoir si une personne de notre entourage appartient à une association, un groupe, une société ou un club quelconque. La liste des symptômes définis par l'ADFI recouvre la plupart des comportements non-conformistes et privés : "Changement de mode vestimentaire et de régime alimentaire, courrier et appel téléphonique abondants, sorties et voyages, intérêt pour une cause nouvelle, emprunt d'argent, long temps de lecture et de méditation...". Ces critères sont dans une brochure disponible dans les organismes publics.

Il est donc conseillé de prévenir l'ADFI ou les renseignements généraux si un de nos proches présente un de ces "symptômes" ou un trait de non-conformisme similaire. Lorsque le "diagnostic" est établi, l'ADFI recommande de surveiller discrètement les amis et les relations de la personne suspectée. Il faut noter leurs numéros de téléphone et adresses et tenir un journal quotidien de leurs faits et gestes. Le CCMM - Centre Contre les Manipulations Mentales - a dressé le catalogue des pratiques pouvant tomber sous le coup d'un délit de secte. Il s'agit de la plupart des méthodes thérapeutiques non conventionnelles comme la naturopathie, le jeune, la sophrologie, la méditation et les techniques issues du "nouvel âge". Le docteur ABGRAL, expert auprès de la mission interministérielle sur les sectes y ajoute l'homéopathie : un grigri occulte sans aucune efficacité !!!

L'ADFI a également identifié les domaines à risques comme les cours de yoga, la thérapie parentale, les conférences sur les ovnis et les sujets ésotériques... mais aussi des commerces sensibles comme les librairies spiritualistes, les restaurants végétariens et les circuits de produits biologiques.

Comment s'assurer que les plaintes recueillies ne sont pas motivées par l'intolérance, les préjuges ou la malveillance? Cette question n'a pas été débattue.

Le message "aimez-vous les uns les autres" se transforme de manière innovante en "Épiez-vous les uns les autres". Vous pouvez vous rendre utile en diffusant cette information auprès de vos amis et auprès de votre praticien de yoga, de sophrologie, de votre homéopathe, de votre naturopathe, de votre magasin bio! A votre bonne réflexion. Et en espérant que nous serons nombreux à dire NON!

 

 



[1] MILS « mission interministérielle de lutte contre les sectes, remplacée en novembre 2002 par la Miviludes.

LIENS POUR RESISTER A L'OPPRESSION

INSURRECTION des CONSCIENCES


 

> A l'écoute des messages de Kény Arkana

http://www.youtube.com/watch?v=6znPacS_eag&list=PLF32A575FF39F830F

"V" comme Vérité

http://www.youtube.com/watch?v=lLASMYRSzcw

'Ordre Mondial'

http://www.youtube.com/watch?v=lhZIyITMj3A

"5ème Soleil"

http://www.youtube.com/watch?v=wA9LzNQdgY4&feature=BFa&list=PLC188C95DDDA3B8AF&index=4


> Un éclaireur attentif

http://www.livingtantra.be/TechInfoSite.html


(Cheminade) :

http://www.youtube.com/watch?v=cDjxVXcL8RQ


> Incitation à l'action : 

com/eveil-au-point-zero-une-actuelle-acceleration-du-temps-la-resonance-de-schumann.html 


http://www.facebook.com/groups/77818752837/ 


http://www.youtube.com/watch?v=kUNxxXBAAQU


http://www.youtube.com/watch?v=WibmcsEGLKo&feature=related


http://www.dailymotion.com/video/xptuei_2012-le-soulevement-nous-vous-invitons-a-regarder-et-partager-cette-video_news?code=AQBu8lNrBNuOnViB_efFNMQKadE

5SFa4KVyIYKHcp2odCGfaRbgBNGUiacRbGrxVJi4ieC8jEX5EwK8sF0O74GJ6dmV5K2ebyaXT5NkIIRahk1m8GBWMMSuKZr_3J5jLZW0KqioYV8wK1eoHKAi9V8n3T30Js3gAIkZKObXQWisStpGT-Z2qJn0byKQfm0qK4NU#_=_


http://www.youtube.com/watch?v=8I7Wk14VWK4&feature=related 

http://www.coordiap


http://www.youtube.com/watch?v=SWuReUIqueE&feature=player_embedded 

http://wayseermanifesto.com/


http://interobjectif.net/thrive-que-faut-il-sur-terre-pour-prosperer-en-francais/


http://worldtv.com/nouveau_stade/

http://www.youtube.com/watch?v=7tIx5HEiMjY&feature=related


http://www.wikistrike.com/article-des-scientifiques-demontrent-que-nos-consciences-sont-reliees-au-champ-magnetique-terrestre-92040374.html


http://www.disclose.tv/action/viewvideo/70461/2012_a_message_of_hope_/


http://blog.marketing-seniors.com/2012/02/plaidoyer-pour-les-personnes-ag%C3%A9es-par-alma-adilon-lonardoni.html


http://www.ovnisant.com/

http://www.contribuables.org/

http://www.liguedesconducteurs.org/

http://www.jlml.fr/

http://www.reopen911.info/video/dgse.html

http://www.politiquedevie.net/

http://www.syti.net/Organisations.html

http://www.liguedesconducteurs.org/2009071079/merci.html?index_php?option=com_content

http://www.onnouscachetout.com/

https://mail.google.com/mail/ca/u/0/?shva=1#inbox/1368eab0eaf61322

http://allumeurdereverberes.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=219

http://www.econologie.com/conference-de-pierre-larrouturou-eviter-le-krach-ultime-nouvelle-4394.html

http://911nwo.info/2011/06/23/message-secret-et-code-quand-le-logiciel-de-navigation-sur-internet-mozilla-firefox-joue-avec-le-nouvel-ordre-mondial-et-lapocalypse/

http://www.youtube.com/watch?v=SXh7JR9oKVE&feature=player_embedded